Fiche Projet : Mois sans tabac on relève le défi

2020

Date de début : 01 octobre 2020 Date de fin : 30 novembre 2020
Commune
Betting
Niveau géographique
Départemental, Communal
Niveau départemental
Moselle
Financeur
Assurance Maladie, Régime général


Caisse de rattachement (CPAM, CGSS)
571-CPAM Moselle

Action / Projet intégralement réalisé
Non

Si ce n’est pas le cas, précisez l’intitulé des actions qui ont été totalement annulées
IMPRO Morhange non réalisé
Stand itinérant non réalisé
DASA,FJT et ESAT des talents incomplets

Autre motif, précisez :
Les restrictions sanitaires ne nous ont pas permis de mener à bien l’intégralité de l’action

Montant du financement attribué pour le projet/l’action par la CPAM/CGSS
13976

Montant du budget réellement consommé pour le projet/l’action
10999

Autre, précisez :
Toutes les actions n’ont pas été réalisées

Nombre estimé de fumeurs recrutés pour le Mois sans tabac
97

Nombre estimé de personnes sensibilisées
260

Une prise en charge ou un relai des fumeurs ont-ils été proposés après Mois sans tabac
Oui

Autres prise en charge ou relai, précisez
Csapa et CJC

Observation
Contexte pas propice. Les personnes sensibilisées ne voyaient pas l’arrêt du tabac comme une priorité malgré les actions de sensibilisations.

Les actions n’ont pas pu être menées comme prévu initialement.
Le stand itinérant n’a pas pu se mettre en place du fait du confinement. Il était impossible dans ce contexte de mettre en place une action susceptible de créer des regroupements dans l’espace public.
Les actions à l’IMPRO de Morhange n’ont pu être réalisées en raison de cas de covid dans l’établissement.
Les actions au DASA de Metz et Faulquemont ainsi qu’au FJT « Pilatre de Rosier » et à l’ESAT « l’atelier des talents » de Metz n’ont pas pu toutes être réalisées, les restrictions sanitaires espaçant les interventions n’ont pas permis de maintenir la motivations chez les personnes, malgré le liens entre les équipes pour continuer à les soutenir.

Dans le cadre des interventions en CHRS, il nous a paru important d’effectuer une première séance d’information auprès de professionnels des structures qui accueillaient nos intervenants. Nous les considérons en effet comme des meilleurs vecteurs d’information plus efficaces que tout autre support d’information pour les publics dont ils ont la charge au quotidien.
Pour les structures dans lesquelles les interventions auprès des publics ont pu avoir lieu, l’effet à court terme semble avoir été limité. Il n’y a pas eu de demande d’accompagnement collectif à l’arrêt. Cela n’a pas semblé être une modalité retenue par le public rencontré. Enfin, les intervenants font état du fait que peu de gens ont exprimé une volonté d’arrêter le tabac dans le contexte sanitaire actuel. On peut retrouver cette posture d’usagers d’autres produits au sein du CSAPA : dans un contexte de limitation de circulation cumulé à une situation de précarité sociale et psychologique, les usagers présentent leurs consommations de produits comme un des derniers espaces de liberté et de plaisir immédiat dont ils bénéficient actuellement. L’action aura eu le mérite, au-delà de l’information et de la sensibilisation, de mettre les usagers en lien avec les intervenants du CSAPA. Cela favorisa certainement les demandes d’aides lorsque les personnes sensibilisées seront concernées par la volonté d’arrêter.