Fonds d'aide pour les usagers de produits actifs en situation de précarité atteints du VIH
2006
Porteur de l'action : SOS Solidarités - Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie Emergence (SOS SOLIDARITES - CSAPA EMERGENCE - NICE), Association
5 avenue Martin Luther King , 06000 Nice
04 92 47 81 81
https://www.groupe-sos.org/structure/csapa-nice-emergence/
Structure porteuse : Groupe SOS Solidarités - Délégation régionale Provence-Alpes-Côte d'Azur (ex PSA) (SOS SOLIDARITES PACA), Association
Thème
VIH-Sida IST
Programmes
-
Programme 14 : Améliorer la prévention, le dépistage et le suivi du VIH-SIDA-IST
- Objectif 6 : Assurer une prise en charge sociale globale de la personne atteinte du VIH
Contexte
Selon l'Institut de Veille sanitaire, une séroprévalence du VHC et des pratiques à risques chez les usagers de drogues injecteurs persistent. (Communiqué de presse du 5 septembre 2006)
"La transmission du VHC persiste de manière importante et préoccupante chez les usagers de drogues de moins de 30 ans et les pratiques à risque persistent au sein de cette population, d’après les premiers résultats d’une enquête de séroprévalence menée par l’Institut de veille sanitaire (InVS), avec le soutien de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), et publiée cette semaine dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH)1. Cette enquête indique par ailleurs que la prévalence du VIH est extrêmement faible (0,3 %) chez les usagers de drogues de moins de 30 ans."
"1462 personnes ayant eu recours à des drogues injectables et/ou par inhalation au moins une fois dans leur vie ont accepté de participer à l’enquête « Coquelicot », initiée en 2004... D’une façon générale, la séroprévalence du VIH et du VHC augmente avec l’âge. Alors que la séroprévalence du VIH est quasi-nulle chez les usagers de drogues de moins de 30 ans, elle est déjà de 28 % pour le VHC chez ces mêmes personnes (moins de 30 ans). Près d’un tiers des usagers de drogues méconnaissent leur statut vis-à-vis du VHC et se croient, à tort, indemnes d’une telle infection. En revanche, 98 % connaissent leur statut vis-à-vis du VIH. La séroprévalence du VIH varie selon les villes (1% à Lille, 10,9 % à Paris, 31,5 % à Marseille) mais est élevée pour le VHC dans toutes les villes étudiées...Dans le dernier mois, les pratiques à risque sont largement déclarées puisque 13 % des usagers de drogues déclarent avoir partagé une seringue et 38 %, le matériel de préparation (coton, cuillère, eau). De plus, le partage de la pipe à crack est une pratique très répandue (73 %) et celui de la paille de sniff, très fréquent (25 %)."
"L’enquête Coquelicot a permis de mesurer, pour la première fois en France, la séroprévalence du VIH et du VHC chez les usagers de drogues. Il ressort, entre autres, que les moins de 30 ans consomment plus de stimulants et d’hallucinogènes et ont davantage recours à l’injection que les usagers de drogues plus âgés. Cette population des moins de 30 ans s’expose donc davantage aux risques infectieux et c’est pourquoi, la séroprévalence du VHC y est particulièrement préoccupante (28 %). La persistance de telles pratiques à risque s’inscrit dans un contexte d’expériences de différentes politiques de réduction des risques qui ont eu un impact sur le VIH, mais dont l’effet reste aujourd’hui encore limité vis-à-vis de la transmission du VHC."
L'estimation de la séroprévalence du VIH et du VHC et profils des usagers de drogues en France, étude InVS-ANRS Coquelicot, 2004. BEH n°33/2006, disponible sur le site de l’InVS (http://www.invs.sante.fr).
"La transmission du VHC persiste de manière importante et préoccupante chez les usagers de drogues de moins de 30 ans et les pratiques à risque persistent au sein de cette population, d’après les premiers résultats d’une enquête de séroprévalence menée par l’Institut de veille sanitaire (InVS), avec le soutien de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), et publiée cette semaine dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH)1. Cette enquête indique par ailleurs que la prévalence du VIH est extrêmement faible (0,3 %) chez les usagers de drogues de moins de 30 ans."
"1462 personnes ayant eu recours à des drogues injectables et/ou par inhalation au moins une fois dans leur vie ont accepté de participer à l’enquête « Coquelicot », initiée en 2004... D’une façon générale, la séroprévalence du VIH et du VHC augmente avec l’âge. Alors que la séroprévalence du VIH est quasi-nulle chez les usagers de drogues de moins de 30 ans, elle est déjà de 28 % pour le VHC chez ces mêmes personnes (moins de 30 ans). Près d’un tiers des usagers de drogues méconnaissent leur statut vis-à-vis du VHC et se croient, à tort, indemnes d’une telle infection. En revanche, 98 % connaissent leur statut vis-à-vis du VIH. La séroprévalence du VIH varie selon les villes (1% à Lille, 10,9 % à Paris, 31,5 % à Marseille) mais est élevée pour le VHC dans toutes les villes étudiées...Dans le dernier mois, les pratiques à risque sont largement déclarées puisque 13 % des usagers de drogues déclarent avoir partagé une seringue et 38 %, le matériel de préparation (coton, cuillère, eau). De plus, le partage de la pipe à crack est une pratique très répandue (73 %) et celui de la paille de sniff, très fréquent (25 %)."
"L’enquête Coquelicot a permis de mesurer, pour la première fois en France, la séroprévalence du VIH et du VHC chez les usagers de drogues. Il ressort, entre autres, que les moins de 30 ans consomment plus de stimulants et d’hallucinogènes et ont davantage recours à l’injection que les usagers de drogues plus âgés. Cette population des moins de 30 ans s’expose donc davantage aux risques infectieux et c’est pourquoi, la séroprévalence du VHC y est particulièrement préoccupante (28 %). La persistance de telles pratiques à risque s’inscrit dans un contexte d’expériences de différentes politiques de réduction des risques qui ont eu un impact sur le VIH, mais dont l’effet reste aujourd’hui encore limité vis-à-vis de la transmission du VHC."
L'estimation de la séroprévalence du VIH et du VHC et profils des usagers de drogues en France, étude InVS-ANRS Coquelicot, 2004. BEH n°33/2006, disponible sur le site de l’InVS (http://www.invs.sante.fr).
Objectif de l'action
- Permettre aux personnes atteintes d'une infection VIH et-ou co-infectées, et consommant des produits psycho-actifs d'avoir un accompagnement et un soutien à la vie quotidienne
- Permettre aux plus démunis, malades, d'être hébergés quelques nuitées en hôtel
- Permettre à ces personnes d'aller vers le dépistage et leur faciliter l'acceptation de la prise de traitements anti-rétroviraux
- Permettre aux plus démunis, malades, d'être hébergés quelques nuitées en hôtel
- Permettre à ces personnes d'aller vers le dépistage et leur faciliter l'acceptation de la prise de traitements anti-rétroviraux
Description
- Soutien dans la vie quotidienne par la délivrance de tickets services (alimentation, produits d'hygiène,...)
- Financement d'un hébergement temporaire d'urgence en cas d'urgence sanitaire
- Accompagnement vers le dépistage VIH
- Financement d'un hébergement temporaire d'urgence en cas d'urgence sanitaire
- Accompagnement vers le dépistage VIH
Partenaire de l'action
Service hématologie et infectiologie hôpital Larchet, hépatologues libéraux, pharmacies
Année de début de réalisation
2006
Année de fin de réalisation
2006
Durée
12 mois
Fréquence
Répétitive
Public
Adultes 18-55 ans, Personnes de plus de 55 ans, Patients, Usagers de drogues, Personnes en difficulté socio-économique
Nombre de personnes concernées
250 nuitées d'hôtel, 19 bénéficiaires de tickets services
Type d'action
Fonctionnement de la structure (Dépistage), Prise en charge sociale
Financeur
- Etat : 8 196 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs
- Nombre de personnes de la file active cumulée (CSST + Sections + Actions)
- Nombre de tickets services et nature
- Nombre de nuitées d'hôtel
- Nombre de personnes ayant bénéficié de ce dispositif
- Nombre de dépistages réalisés par le CSST
- Nombre d'aides financières accordées au titre du transport des usagers
- Nombre de personnes de la file active cumulée (CSST + Sections + Actions)
- Nombre de tickets services et nature
- Nombre de nuitées d'hôtel
- Nombre de personnes ayant bénéficié de ce dispositif
- Nombre de dépistages réalisés par le CSST
- Nombre d'aides financières accordées au titre du transport des usagers
Lieu d'intervention
Etablissement social et médico-social, domicile
Niveau géographique
Départemental, Territorial
Commune
Nice
Niveau départemental
Alpes-Maritimes
Niveau territorial de santé
Nice
Plan national
VIH/SIDA IST - Programme national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (2005-2008)
Action(s) lolf
Action 03 : Pathologies à forte morbidité / mortalité, VIH/SIDA
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Observation
L'ensemble du dispositif (CSST + Permanences d'Accueil et d'Orientation + Section hébergement + Unité mobile de réduction des risques) est dédié à la réduction des risques, l'accueil, l'orientation et la prise en charge sociale, sanitaire et psychologique des usagers de substances psychoactives.
Le CSST concentre l'ensemble des types d'intervention médico-socio-psychologique et est donc à ce titre le site de référence de l'action.
Le CSST concentre l'ensemble des types d'intervention médico-socio-psychologique et est donc à ce titre le site de référence de l'action.