Mise en place d'un programme pluriannuel de surveillance, de prévention et de lutte à l'encontre d'organismes nuisibles et de dangers sanitaires en lien avec la santé publique en Pays de la Loire

2017

Action chaînée avec : Mise en place d'un programme pluriannuel de surveillance, de prévention et de lutte à l'encontre d'organismes nuisibles et de dangers sanitaires en lien avec la santé publique en Pays de la Loire - 2016

Thème
Environnement

Programmes
    Programme PRSE 3 : Plan Régional Santé Environnement

Contexte
Cette action répond à plusieurs besoins :
- connaître la répartition des espèces visées sur le territoire et le front de colonisation d’une espèce récemment introduite ;
- suivre l’évolution densitaire des populations d'espèces afin d’être en mesure de déclencher des actions de protection et de lutte ;
- informer le public sur la nature des risques encourus, les périodes pendant lesquelles les risques s’expriment, les moyens de se prémunir contre ces risques ;
- promouvoir les moyens de lutte les moins impactant sur la santé humaine et l'environnement ;
- conseiller les acteurs de terrain sur les luttes à entreprendre ;
- intervenir dans la réalisation des luttes quand elles ne peuvent être individuelles parce que nécessitant des moyens techniques trop importants pour le particulier ou parce qu’elles ne peuvent être efficaces que par l’action collective.

Les espèces ciblées pour des motifs de santé publique sont :
- L'ambroisie est une plante invasive très allergisante (en Rhône Alpes où elle est implantée, 6 à 12% de la population y sont sensibles).
- La Berce du Caucase peut provoquer de graves brûlures.
- La Datura officinale, plante très riche en alcaloïdes, peut se révéler très toxique pour l'homme et pour certains animaux.
- Les ragondins et rats musqués, gros rongeurs aquatiques, sont vecteurs de zoonoses, notamment la leptospirose (50% des individus sont porteurs). La surveillance est ciblée autour des sites de baignades (environ 50 sites).
- Les chenilles (processionnaire du pin, du chêne, Bombyx cul-brun, Lithosia quadra) sont suivies pour leur caractère urticant.

Objectif de l'action
- Animer un réseau régional d'observateurs destiné à surveiller l'apparition et le développement de différents bio-agresseurs (Ambroisie à feuilles d'armoise, Berce du Caucase, Datura stramoine, Chenilles urticantes, Ragondin et Rat musqué...) posant des problèmes de santé publique.
- A travers un bulletin d'informations sanitaires, proposer des mesures préventives à des fins de protection de la santé individuelle et collective, et conseiller quand des actions de lutte sont nécessaires.

Description
La Fredon Pays de la Loire coordonne la mise en place d'un réseau de veille sanitaire vis-à-vis de bio-agresseurs, en lien direct avec la santé publique, à savoir : l'ambroisie à feuilles d'armoise, la Berce du Caucase, le Datura Stramoine, les chenilles urticantes (chenille processionnaire du pin, chenille processionnaire du chêne, Bombyx cul-brun et Lithosia quadra), le ragondin, le rat musqué.

Cette action concerne l'ensemble du territoire régional. Pour cela, la Fredon s'appuie sur son réseau d'adhérents, les FDGDON et leurs GDON, afin de mettre en place et animer des réseaux d'observateurs, collecter les données d'observation, réaliser des cartographies, suivre les sites colonisés et les résultats des actions de gestion mises en oeuvre par les propriétaires, fournir l'information à l'ARS et à ses délégations territoriales, conseiller le public sur les moyens de prévention, de surveillance et de lutte.

L'année 2017 constitue la première année d'une nouvelle période de 3 ans (CPOM 2017-2019). Les activités conduites par les FDGDON ont été la continuité de celle engagées depuis 2013, à savoir :

- Poursuite de l'animation du réseau régional d'observateurs existant pour les trois espèces végétales (Ambroisie à feuilles d'armoise, Berce du Caucase et Datura stramoine), pour les chenilles urticantes et les rongeurs aquatiques (Ragondin et Rat musqué) dans les lieux publics de baignade en eau douce. Les observateurs ont pour mission de repérer les cibles visées, par du piégeage ou par observations visuelles, puis de faire remonter à leur référent le plus proche (président de GDON, mairie, FDGDON, etc.) toute présence avérée ou suspecte d'individus, de population, de signes de présence, etc.

- Lancement de l'action de communication sur le Moustique tigre pour les départements 49, 53 et 72.

- Formation de référents (techniciens, adhérents professionnels ou particuliers, agents des services d'espaces verts, etc.) répartis sur le territoire ayant la capacité de confirmer les signalements effectués par les observateurs et de prendre ainsi le relais des techniciens des FDGDON.

Ces « séances de formations » sont réalisées avec des supports d’informations techniques sur les bio-agresseurs et ont été préparés par les techniciens référents au sein des FDGDON.
Les réunions de sensibilisation et de formation qui ont été faites se sont déroulées principalement dans le courant de l’hiver-printemps 2017, avant la reprise de végétation.

- Information et conseil du public agricole et non agricole sur les problématiques de santé publique, sur l’importance de l’observation, sur les méthodes de lutte ou de protection.

Ce travail se fait à travers un programme de communication. Sur l’année 2017, la communication fut régionale, avec la poursuite du flash sanitaire.
. Cet outil numérique de communication est un quatre pages dont la parution est maintenant mensuelle. Il y a donc 12 numéros par an.
. Ces flashs sanitaires sont envoyés par mail à partir d’un fichier de la FREDON Pays de la Loire ; certains réseaux régionaux nous relaient, par exemple le CEN à travers le réseau EEE (espèces exotiques envahissantes) ;
. Ces flashs sanitaires sont également mis en ligne sur le site Internet de la FREDON Pays de la Loire ;
. Le contenu de ces bulletins d’information aborde les thématiques du plan d’action 2017-2019. Sont traités la biologie des espèces et leur dynamique de population, la cartographie de leur répartition quand elles sont au début du stade de colonisation, l’information quand un nouveau foyer est découvert, la réglementation, les méthodes de gestion et de lutte, l’information nationale (recherche, évolution nationale…). Nous y abordons progressivement d’autres risques de santé publique liés à des plantes ou animaux.

- Information de l’ARS et de ses délégations territoriales sur l’évolution des populations des cibles visées, sur leur stade biologique et sur le niveau des risques encourus ; pour ce faire, les données collectées sont stockées en base de données, puis cartographiées. Elles sont la base des « Flashs sanitaires » évoqués précédemment.

- Mise en place d’actions de lutte par les particuliers, les collectivités, d’autres propriétaires, nos structures ou d’autres structures habilitées selon la thématique (FDGDON et GDON pour les ragondins et rats musqués, FDGDON ou filiales ou prestataires pour les chenilles) et suivis de l’évolution des foyers et des populations dans le temps.

Partenaire de l'action
- CBN de Brest
- Instituts techniques, chambres d'agricultures, groupements de producteurs
- Réseau EEE (espèces exotiques envahissantes)
- Collectivités locales : communes et départements
- Autres structures : DIRO, Autoroutes, VFF, ENS, Parc Naturels Régionaux, etc.

Année de début de réalisation
2017

Année de fin de réalisation
2017

Durée
12 mois

Fréquence
Répétitive

Public
Tout public

Nombre de personnes concernées
Les 914 groupements communaux et 109 intercommunaux de défense contre les organismes nuisibles de notre réseau (près de 12 000 adhérents à ce jour), les communes et communautés de communes, les réseaux partenaires et le grand public par la communication et les relais.

Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Formation, Action de santé communautaire, Travail en réseau

Outils et supports créés :

En 2017, il n'y a pas eu création de nouveaux outils de communication. L'édition du flash sanitaire s'est poursuivie.

Outils et supports utilisés :

Sur le plan matériel, pour les séances de formation/sensibilisation/etc., le réseau s’appuie sur ses salles de réunion ou les salles mises à disposition gracieusement par les communes ou communautés de communes. Pendant ces séances sont utilisées des vidéoprojecteurs pour les exposés techniques. Selon leurs possibilités, les FDGDON peuvent également avoir des plantes en pots, des animaux empaillés, des insectes dans des boites. En ce qui concerne les observations sur le terrain, des pièges à phéromones sont utilisés pour le suivi des vols de papillons (chenilles urticantes). Un guide des Hyménoptères est disponible au sein de chaque FDGDON. Pour les plantes, il n’y a pas de matériel spécifique, en dehors d’une flore générale et de guides spécifiques sur les espèces exotiques envahissantes pour les techniciens en cas de doute. Pour la remontée des observations, les personnes sont dirigées vers les standards de chaque FDGDON. Pour les expertises des lieux de baignade, elles se font sur indices de présence et en fonction de la connaissance de l’historique des infestations. Les FDGDON disposent de véhicules de service. S’il faut piéger pour s’assurer de la présence des espèces, les FDGDON utilisent leurs pièges-cage. Pour la cartographie des répartitions d’espèces, le cartographe dispose d’un ordinateur avec grand écran et du logiciel ArcView. Pour la communication, sont utilisés le courrier électronique, les sites Internet de chaque structure et les différents outils habituels (lettre électronique, presse locale, flyers, affiche, etc.).

Communication et valorisation de l'action
En 2017, chaque FDGDON a terminé la distribution des affiches et des flyers les différents lieux de leur département, entre autres :
- Les délégations territoriales de l’ARS, les DDT(M),
- Les mairies, les communautés de communes et les conseils départementaux,
- Les coopératives, négoces et jardineries,
- Les chambres d’agriculture, les MSA, etc.
- Les établissements d’enseignement agricole ou autres jugés importants,
- Les associations de protection de la nature et de l’environnement, les CPIE,
- Les fédérations départementales de chasseurs, les associations de pêcheurs,
- Les associations départementales de randonneurs,
- Les membres de CODERST,
- Les allergologues et les associations de suivi de la qualité de l’air pour les pollens,

Divers événements ont eu lieu et permettent ainsi de mettre en avant l’action réalisée par l’ARS Pays de la Loire, et ainsi de faire connaître les espèces végétales et animales posant des problèmes de santé publique :
- Journée technique organisée par le réseau Polleniz, en partenariat avec la Baule : La chenille processionnaire du pin : Enjeux territoriaux et sanitaires - Prévention, surveillance et nouvelles stratégies de lutte face au décalage des cycles. Jeudi 8 juin 2017 – La Baule (44)
- Conférence donnée par G. Guédon (directeur scientifique Polleniz) sur le thème « Espèces exotiques envahissantes et santé publique » à Beautour (Vendée) le 21 septembre 2017, dans le cadre des 24 heures de la biodiversité.
- Rencontre des allergologues du RESEAU ANGEVIN DE SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT ET DES MALADIES ALLERGIQUES
Exposé par Gérald Guédon sur les espèces exotiques envahissantes et la santé publique - 7 novembre 2017 – Beaucouzé (49)

Financeur
  • ARS : 61 604 € €
  • Autre : 18 312 € €

Evaluation de l'action
1 – Lutter contre la prolifération de l’ambroisie en Pays de la Loire

1. Nombre de personnes formées participant au repérage de la plante
Au fil des années, la formation en tant que telle ne mobilise plus. Nous sommes plutôt dans une période de sensibilisation du public afin qu’il participe activement à la surveillance et la remontée des données. Cette sensibilisation se fait à travers différents moyens : les assemblées générales des groupements locaux ou des FDGDON et la communication.

2. Nombre d’actions d’information auprès de collectivités
Selon les départements, ces actions prennent diverses formes, sachant que ce sont bien maintenant toutes les thématiques de la mission ARS qui sont abordées. En 2017, signalons :
- La fin de la distribution des flyers,
- Un modèle d’article envoyé par la FDGDON 53 aux communes pour le bulletin municipal,
- La lettre d’informations envoyée aux communes et groupements par la FDGDON 49.

3. Nombre et répartition géographique des sites identifiés
En 2017, 3 nouveaux sites ont été identifiés. Ce ne sont pas des sites de grande superficie. La situation reste stable, avec une tendance à la baisse. L’effort ne devra pas se relâcher. Des actions sont à prévoir en 2018 pour les départements de Sarthe et de Vendée. Il faudra également prévoir de repasser sur les plus anciens sites afin de s’assurer qu’il n’y a pas de reprise.

4. Nombre et types d’actions menées pour lutter contre la prolifération
Quand un site est identifié, des conseils de gestion sont apportés au propriétaire ou gestionnaire des lieux. La lutte qui peut être menée reste de la responsabilité du dit propriétaire.

2 – Lutter contre la prolifération de la Berce du Caucase en Pays de la Loire

1. Nombre de personnes formées participant au repérage de la plante
Au fil des années, la formation en tant que telle ne mobilise plus. Nous sommes plutôt dans une période de sensibilisation du public afin qu’il participe activement à la surveillance et la remontée des données. Cette sensibilisation se fait à travers différents moyens : les assemblées générales des groupements locaux ou des FDGDON et la communication.

2. Nombre d’actions d’information auprès de collectivités
Selon les départements, ces actions prennent diverses formes, sachant que ce sont bien maintenant toutes les thématiques de la mission ARS qui sont abordées. En 2017, signalons :

- La fin de la distribution des flyers,
- Un courrier annuel envoyé aux communes et groupements,
- Un modèle d’article envoyé par la FDGDON 53 aux communes pour le bulletin municipal,
- La lettre d’informations envoyée aux communes et groupements par la FDGDON 49.

3. Nombre et répartition géographique des sites identifiés
En 2017, 2 nouveaux sites ont été identifiés, en Mayenne. Le tableau suivant dresse la situation fin 2017. La situation régionale n’est pas inquiétante car l’espèce ne se montre pas très invasive.
Le peu de sites identifiés ne veut pas dire qu’il n’en existe pas d’autres. La plante étant utilisée à des fins ornementales, elle peut être présente dans bien des jardins. Et ce public ne connaît pas forcément les risques liés à la plante. C’est pour cela que la communication doit se poursuivre et s’accentuer.

4. Nombre et types d’actions menées pour lutter contre la prolifération
La maîtrise des sites se fait par un arrachage manuel spécifique : il faut couper la plante à quelques centimètres sous le collet. Si cela donne satisfaction, la réussite peut ne pas être totale. C’est pour cela que le suivi des sites doit être effectué systématiquement chaque année. Enfin, le site de Sarthe n’est toujours pas maîtrisé. Sa superficie est importante et le propriétaire ne veut pas faire plus pour des raisons de financement. La gestion de ce site devient délicate.

3 – Lutter contre la prolifération du Datura stramoine en Pays de la Loire

1. Nombre de personnes formées participant au repérage de la plante
Au fil des années, la formation en tant que telle ne mobilise plus. Nous sommes plutôt dans une période de sensibilisation du public afin qu’il participe activement à la surveillance et la remontée des données. Cette sensibilisation se fait à travers différents moyens : les assemblées générales des groupements locaux ou des FDGDON et la communication.

2. Nombre d’actions d’information auprès de collectivités
Selon les départements, ces actions prennent diverses formes, sachant que ce sont bien maintenant toutes les thématiques de la mission ARS qui sont abordées. En 2017, signalons :
- La fin de la distribution des flyers,
- Un courrier annuel envoyé aux communes et groupements,
- Un modèle d’article envoyé par la FDGDON 53 aux communes pour le bulletin municipal,
- La lettre d’informations envoyée aux communes et groupements par la FDGDON 49.

3. Nombre et répartition géographique des sites identifiés
Le Datura stramoine est présent un peu partout. Des remontées d’observation sont régulièrement enregistrées. Mais un recensement exhaustif ne présente pas un intérêt majeur et serait même difficile à mener par manque de coopération. Ou alors il faudrait de gros moyens financiers et humains. Il semble qu’un programme de communication soit suffisant, programme destiné à, d’une part sensibiliser le grand public à l’élimination de la plante, d’autre part définir les cultures sensibles et les bassins de production afin d’accentuer la sensibilisation et l’information auprès des producteurs.

4. Nombre et types d’actions menées pour lutter contre la prolifération
Quand des remontées d’informations sont faites au réseau, il est apporté systématiquement un conseil approprié, dans la mesure de ce qui peut être préconisé à ce jour.
- Pour le jardinier amateur, seul l’arrachage est conseillé.
- En agriculture, le document technique élaboré en 2015 sert de ressource pour l’équipe technique qui dispose ainsi d’informations fiables pour apporter les conseils nécessaires.

Le sujet est abordé régulièrement dans le flash sanitaire.

4 – Prévenir afin de limiter l’extension du Moustique tigre en Pays de la Loire

Aucune action n’a pas été mise en œuvre en 2016, à la demande de l’ARS Pays de la Loire.
En 2017, l’ARS a souhaité qu’un plan de communication soit effectué sur 3 ans, en particulier pour les départements 49, 53 et 72. En effet, jusqu’à l’année dernière, seuls les départements 44 et 85 étaient classés en niveau I pour le risque que constituent les moustiques pour la santé de la population. C’est l’EID Atlantique qui est chargé par les conseils départementaux de gérer la problématique.

En 2017, un flash sanitaire spécial a été rédigé et diffusé sur la thématique.


5 – Lutter contre la prolifération des chenilles urticantes en Pays de la Loire

1. Nombre de personnes formées participant au repérage des chenilles urticantes
D’une façon générale, il n’y a plus de réunion spécifique car l’action est conduite depuis de nombreuses années. Les observateurs constituant le réseau de piégeage sont au fait de leur mission pour les chenilles urticantes. Cependant, le sujet est régulièrement abordé lors des assemblées générales de toutes les FDGDON ou de GDON car c’est une des activités techniques de chaque fédération. Les 5 assemblées, le plus souvent décentralisées pour permettre aux adhérents locaux d’y participer, rassemblent chaque année entre 1 200 et 1 500 personnes.
Par ailleurs, les FDGDON répondent directement aux personnes physiques ou morales exprimant des besoins de reconnaissance d’espèces, de diagnostics, etc.

2. Nombre d’actions d’information auprès de collectivités
Selon les départements, ces actions prennent diverses formes, sachant que ce sont bien maintenant toutes les thématiques de la mission ARS qui sont abordées. En 2017, signalons :
- La fin de la distribution des flyers,
- Un courrier annuel envoyé aux communes et groupements,
- Un modèle d’article envoyé par la FDGDON 53 aux communes pour le bulletin municipal,
- La lettre d’informations envoyée aux communes et groupements par la FDGDON 49.

3. Nombre et répartition géographique des sites identifiés
A partir des remontées d’informations par les observateurs ou par un public sensibilisé (remontées dans tous les départements maintenant), des cartes départementales sont produites selon nécessité afin de mettre en évidence les communes à risques et de sensibiliser ainsi la population. Ces cartes sont normalement à destination des délégations territoriales de l’ARS afin qu’elles puissent mesurer les risques et prévenir le réseau des médecins.

4. Nombre et types d’actions menées pour lutter contre la prolifération de chenilles urticantes

Trois espèces de chenilles reviennent le plus souvent dans les demandes : Processionnaire du pin, Processionnaire du chêne, Bombyx cul brun. De façon épisodique, quelques observations de Lithosia quadra et d’Eilama caniola ont été remontées.
En termes d’importance des infestations, l’année 2017 permet de dire :
- Infestation moyenne à forte pour la Processionnaire du pin,
- Moyenne pour la Processionnaire du chêne,
- Très faible pour les autres.

La chenille processionnaire du pin reste l’espèce la plus problématique sur notre région. Si les départements côtiers tels la Vendée et la Loire-Atlantique sont historiquement les plus touchés, le bio-agresseur est de plus en plus présent sur en Maine-et-Loire. Ce phénomène ne changera pas avec le réchauffement climatique. D’autre part, il faut ajouter une difficulté de plus en plus importante à prédire les périodes à risques pour la processionnaire du pin car les décalages de cycle s’installent.

Les FDGDON apportent des conseils de gestion et de lutte à chaque sollicitation, qu’elle provienne d’un particulier, d’une commune ou d’autres collectivités territoriales, d’un propriétaire de camping ou d’espace de loisirs, d’établissements scolaires, etc.

Les moyens de lutte les plus conseillés (particuliers ou agents d’entretien d’espaces verts) sont :
- Echenillage des cocons quand l’arbre n’est pas trop haut ;
- Ouverture des cocons quand cela est possible (selon hauteur et outil disponible) pour faciliter la prédation par les oiseaux, en particulier les mésanges ;
- Lutte biologique par pose de pièges à phéromones, de nids à mésange… ;
- Lutte mécanique par pose d’écopièges® ;
- Lutte microbiologique par le Bacillus thuringiensis.

6 – Lutter contre la prolifération du Ragondin et du Rat musqué dans les sites de baignade publique en Pays de la Loire

1. Nombre de personnes formées participant au repérage des rongeurs aquatiques
Il n’y a pas d’action de formation prévue car l’expertise est réalisée par les techniciens des FDGDON.

2. Nombre d’actions d’information auprès de collectivités
Les collectivités et gestionnaires des sites de baignade qui sont expertisés et suivis ont été informés officiellement dès le début de l’action en 2014. Quand un nouveau site est expertisé en vue de son ouverture à la baignade, c’est l’ARS Pays de la Loire qui informe le gestionnaire.

3. Nombre et répartition géographique des sites identifiés
Les sites publics de baignade en eaux douces sont tous identifiés et susceptibles d’être colonisés par le Ragondin et le Rat musqué. Les 50 sites de la région ont été expertisés en 2017. Ces sites, fournis par l’ARS, sont suivis par celle-ci pour la qualité biologique des eaux.

La méthode d’évaluation des risques est la suivante :
- Le risque calculé est la somme des notes précédentes, auquel est accolé l’indice de risque zoonotique qui pondère et affine l’évaluation finale.
- Les niveaux de risque sont répartis comme suit :
Faible : Note de 7 à 14 ;
Moyen : Note de 15 à 21 ;
Fort : Note de 22 à 28 ;
Très fort : Note de 29 à 35.

4. Nombre et types d’actions menées pour lutter contre la prolifération
Un rapport d’expertise a été fourni à l’ARS pour chaque site. Ce rapport fait état :
- De la cartographie des lieux,
- De l’expertise du site et de son environnement (exposition, alimentation en eau, gestion rivulaire…),
- De l’évaluation de la présence en rongeurs aquatiques nuisibles (espèces, densités, aire de répartition…),
- De l’analyse du risque sanitaire,
- D’une proposition de gestion afin de diminuer l’exposition au risque (aménagements, lutte,…).

Secteur d'activité
Autre

Lieu d'intervention
- Toutes les communes de la région Pays de la Loire
- Communes sur lesquelles sont détectées des bio-agresseurs concernés par le programme d'action collective de prévention, de surveillance et de lutte.

Niveau géographique
Régional

Plan national
ENVIRONNEMENT - Plan national santé-environnement 3 (2015-2021)

Action(s) lolf
Action 02 : Déterminants de santé, Environnement (dont travail), PSS 15. Prévention des risques liés à l'environnement, au travail et à l'alimentation, PSS 15.2 Environnement et santé

Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)