Femme - Mon corps, ma santé, ma vie, ma liberté
Provence-Alpes-Côte d'Azur
2019
Action chaînée avec : Femme - Mon corps, ma santé, ma vie, ma liberté - 2018
Porteur de l'action : Réseaux 13 (Réseaux 13), Association
Centre Social de Frais Vallon - Bât N 53 avenue de Frais Vallon, 13013 Marseille
04 91 61 49 74
Thème
Sexualité (contraception, IVG), VIH-Sida IST, Hépatites (VHB - VHC), Précarité, Violence (dont mutilations sexuelles), Compétences psychosociales
Programmes
-
Programme 1 : Population générale
- Objectif 3 : Améliorer le dépistage de certaines maladies chroniques
- Objectif 3.2 : Améliorer le dépistage de l’infection à VIH-Sida et des hépatites
- Objectif 4 : Contribuer à l’amélioration de la santé des femmes
- Objectif 4.3 : Participer à la lutte contre les violences faites aux femmes
Contexte
Une enquête auprès des différentes structures, pharmacies, Maisons Départementales des Solidarités, (médecin généraliste) du quartier a permis de constater que la vulnérabilité et les représentations des femmes font qu'elles sont sous informées et ont développé leurs propres connaissances le plus souvent biaisées et nourries d'idées reçues véhiculées par des amies, des voisines etc...
Réseaux 13 touche des femmes issues des quartiers défavorisés, au delà de l'aspect culturel l'association intervient auprès d'un public qui, bien qu'il en a besoin, ne voit pas régulièrement de gynécologue. De ce fait, lors des interventions les professionnels ont constaté que la majeure partie de ces femmes n'ont aucune connaissance du fonctionnement du corps humains (règles...) et n'utilise pas de moyens de contraception car pas adapté. De plus les représentations qu'elles se font de la contraception et de la sexualité sont un frein à la connaissance. Des femmes mères de famille ne savent pas d'où proviennent les règles et n'ont qu'une vague idée de l'anatomie, peut-être en raison du manque d'informations dont elles ont fait l'objet étant plus jeune, mais aussi du manque de dialogue avec les médecins (généralistes, gynécologues etc..). Elles sont aussi beaucoup influencées par leurs représentations, et du coup elle véhiculent ces représentations à leurs enfants.
Par ailleurs, beaucoup de femmes ont recours aux benzodiazépines (anxiolytiques ou aux hypnotiques) soit de façon épisodique soit pour une durée plus longue.
Ces indicateurs nous révèlent entre autre la grande détresse dans laquelle se trouve ces femmes, mais également l’état de santé mentale dans lequel elles se trouvent. Ainsi, ce public nécessite un travail de fond et un accompagnement dans la durée.
Ces femmes subissent des violences de toutes parts : la violence sociale qui fait d’elles des citoyennes de seconde zone, les discriminations dont elles sont la cible, mais aussi la violence conjugale qu’elle soit physique ou psychologique. Toutes ces violences représentent bien évidemment un frein à une quelconque prise en charge et notamment une prise en charge sanitaire.
Réseaux 13 touche des femmes issues des quartiers défavorisés, au delà de l'aspect culturel l'association intervient auprès d'un public qui, bien qu'il en a besoin, ne voit pas régulièrement de gynécologue. De ce fait, lors des interventions les professionnels ont constaté que la majeure partie de ces femmes n'ont aucune connaissance du fonctionnement du corps humains (règles...) et n'utilise pas de moyens de contraception car pas adapté. De plus les représentations qu'elles se font de la contraception et de la sexualité sont un frein à la connaissance. Des femmes mères de famille ne savent pas d'où proviennent les règles et n'ont qu'une vague idée de l'anatomie, peut-être en raison du manque d'informations dont elles ont fait l'objet étant plus jeune, mais aussi du manque de dialogue avec les médecins (généralistes, gynécologues etc..). Elles sont aussi beaucoup influencées par leurs représentations, et du coup elle véhiculent ces représentations à leurs enfants.
Par ailleurs, beaucoup de femmes ont recours aux benzodiazépines (anxiolytiques ou aux hypnotiques) soit de façon épisodique soit pour une durée plus longue.
Ces indicateurs nous révèlent entre autre la grande détresse dans laquelle se trouve ces femmes, mais également l’état de santé mentale dans lequel elles se trouvent. Ainsi, ce public nécessite un travail de fond et un accompagnement dans la durée.
Ces femmes subissent des violences de toutes parts : la violence sociale qui fait d’elles des citoyennes de seconde zone, les discriminations dont elles sont la cible, mais aussi la violence conjugale qu’elle soit physique ou psychologique. Toutes ces violences représentent bien évidemment un frein à une quelconque prise en charge et notamment une prise en charge sanitaire.
Objectif de l'action
* Objectif général
- Promouvoir des comportements favorables à la santé générale et sexuelle, et l’amélioration du dépistage de certaines maladies chroniques
* Objectifs intermédiaires
- Développer les compétences psychosociales des femmes en souffrance afin de favoriser une appropriation de l'information et une responsabilisation des comportements sexuels
- Favoriser l'appropriation d'une information adaptée en tenant compte des violences subies par les femmes
- Traiter les inégalités d'accès à la connaissance du corps de la femme et de l'homme
- Traiter les inégalités d'accès à la connaissance des différents moyens de contraceptions et de prévention
- Toucher les professionnels encadrant afin de favoriser leur implication pour le repérage, le conseil et l'orientation
* Objectif opérationnel
- Mettre en place des séances de sensibilisation
- Promouvoir des comportements favorables à la santé générale et sexuelle, et l’amélioration du dépistage de certaines maladies chroniques
* Objectifs intermédiaires
- Développer les compétences psychosociales des femmes en souffrance afin de favoriser une appropriation de l'information et une responsabilisation des comportements sexuels
- Favoriser l'appropriation d'une information adaptée en tenant compte des violences subies par les femmes
- Traiter les inégalités d'accès à la connaissance du corps de la femme et de l'homme
- Traiter les inégalités d'accès à la connaissance des différents moyens de contraceptions et de prévention
- Toucher les professionnels encadrant afin de favoriser leur implication pour le repérage, le conseil et l'orientation
* Objectif opérationnel
- Mettre en place des séances de sensibilisation
Description
* Compétences psychosociales
- Séances dédiées au mieux être et à l'empowerment
. Réappropriation non seulement du corps mais également de l'identité (pour les femmes trop souvent cantonnées au rôle d’épouse et de mère)
. Instauration d’un climat de confiance, une sorte de mise à nue contrôlée qui amène un certain « lâcher prise », conditions pour un échange serein, une appropriation des messages
- Rythme d’activités prévu : de janvier à juin, 18 séances de 3 heures + entretiens individuels + rendez-vous réguliers avec un planning
* Conduites addictives, contraception, dépistages des IST/VIH/hépatites, accès à l’IVG, dépistage des cancers
- Séances de formation en direction des professionnels qui sont en lien avec les publics vulnérables (CESF, responsable secteur familles, animateurs move etc.) : 6 séances de 8 heures
- Moments d’échanges sous plusieurs formes : groupe de parole, jeux de rôles, entretiens individuels ou le cas échéant des accompagnements (60 séancesd e 3h auprès des femmes)
. Séances sur la connaissance du corps et sur le rapport que ces femmes entretiennent avec le leur
. Actions d’incitation et d’accompagnement au dépistage organisé des cancers
* Programmation
- Les séances seront proposées à 3 groupes de femmes
. 1 groupe de 17 femmes âgées entre 30 et 47 ans, sans emploi ou en contrats précaires, d’origines maghrébines, comoriennes sénégalaises, maliennes ou françaises
. 1 groupe de 15 femmes fréquentant l’association CLCV (pour notamment permanence consommateurs, prévention des expulsions ou encore atelier nutrition, sans emploi, âgées entre 35 et 47 ans, d’origines maghrébines ou gitanes
. 1 groupe de 20 femmes issues de la cité des balustres et de la renaude
* Coordination
- Organisation de réunions partenariales en amont (repérage des publics), pendant (évaluation intermédiaire / ajustement ) et en aval du projet (évaluation finale / perspectives)
- Séances dédiées au mieux être et à l'empowerment
. Réappropriation non seulement du corps mais également de l'identité (pour les femmes trop souvent cantonnées au rôle d’épouse et de mère)
. Instauration d’un climat de confiance, une sorte de mise à nue contrôlée qui amène un certain « lâcher prise », conditions pour un échange serein, une appropriation des messages
- Rythme d’activités prévu : de janvier à juin, 18 séances de 3 heures + entretiens individuels + rendez-vous réguliers avec un planning
* Conduites addictives, contraception, dépistages des IST/VIH/hépatites, accès à l’IVG, dépistage des cancers
- Séances de formation en direction des professionnels qui sont en lien avec les publics vulnérables (CESF, responsable secteur familles, animateurs move etc.) : 6 séances de 8 heures
- Moments d’échanges sous plusieurs formes : groupe de parole, jeux de rôles, entretiens individuels ou le cas échéant des accompagnements (60 séancesd e 3h auprès des femmes)
. Séances sur la connaissance du corps et sur le rapport que ces femmes entretiennent avec le leur
. Actions d’incitation et d’accompagnement au dépistage organisé des cancers
* Programmation
- Les séances seront proposées à 3 groupes de femmes
. 1 groupe de 17 femmes âgées entre 30 et 47 ans, sans emploi ou en contrats précaires, d’origines maghrébines, comoriennes sénégalaises, maliennes ou françaises
. 1 groupe de 15 femmes fréquentant l’association CLCV (pour notamment permanence consommateurs, prévention des expulsions ou encore atelier nutrition, sans emploi, âgées entre 35 et 47 ans, d’origines maghrébines ou gitanes
. 1 groupe de 20 femmes issues de la cité des balustres et de la renaude
* Coordination
- Organisation de réunions partenariales en amont (repérage des publics), pendant (évaluation intermédiaire / ajustement ) et en aval du projet (évaluation finale / perspectives)
Partenaire de l'action
Centre social Frais Vallon ; Centre social Malpassé ; Centre social Busserine ; MDS (Maisons Départementales des Solidarités) ; CODIF (Centre Orientation Documentation Information des Femmes) ; Protection Maternelle Infantile
Année de début de réalisation
2019
Année de fin de réalisation
2019
Durée
12 mois
Fréquence
Suivie
Public
Adultes 18-55 ans, Gens du voyage, Personnes immigrées, Personnes en difficulté socio-économique, Femmes
Nombre de personnes concernées
70 personnes (prévisionnel)
Type d'action
Education pour la santé, Consultation ou accueil individualisé de prévention
Outils et supports utilisés :
Mallette pédagogique, jeu le manège enchanté du CRIPS (démonstration préservatif masculin) ; Documentation et outils de contraception (pilules etc..)
Financeur
- ARS : 12 000 € €
- Collectivités territoriales
- - Communes et intercommunalités : Marseille : 4 500 € €
- - Conseils départementaux : Bouches-du-Rhône : 5 000 € €
Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre de personnes sensibilisées
- Nombre de demandes d'entretien individuels
* Indicateurs qualitatifs
- Type de questions posées par les personnes et les animateurs
- Thèmes abordés
- Caractéristiques socio démographiques (âge, situation sociale...)
- Nombre de personnes sensibilisées
- Nombre de demandes d'entretien individuels
* Indicateurs qualitatifs
- Type de questions posées par les personnes et les animateurs
- Thèmes abordés
- Caractéristiques socio démographiques (âge, situation sociale...)
Secteur d'activité
Centre social, Local d’association, Structure d’accueil pour les jeunes
Lieu d'intervention
Quartiers Frais Vallon, Malpassé, la Busserine, le Petit Séminaire
Niveau géographique
Communal
Commune
Marseille
Plan national
CONTRACEPTION - Stratégie d'actions en matière de contraception, HEPATITES - Programme national hépatites virales C et B, PRECARITE - Stratégie d'actions en matière de santé et de précarité, VIH/SIDA IST - Programme national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST, VIOLENCES - Plan violences et santé, VIOLENCE - Plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes, SANTE SEXUELLE - Stratégie nationale de santé sexuelle (2017-2030)
Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)