Action de formation Dr Galera à Quint-Fonsegrives à la Clinique Croix Du Sud
2024
Porteur de l'action : CPTS DES PORTES DU LAURAGAIS
, 31320 Castanet-Tolosan
Date de début : 06 novembre 2024
Date de fin : 06 novembre 2024
Type d'action : Réunion d’information, conférence
Public : Tout public, Salariés et agents , Parents, Patients, Personnes handicapées, Habitants, Etudiants, apprentis, Personnes sous-main de justice, Usagers de drogues, Chômeurs, Homme, Femme
Nom du lieu de l'action :
Quint-Fonsegrives (CPTS DES PORTES DU LAURAGAIS)
Type de lieu :
Etablissement de santé ou médico-social (hôpital, clinique, maternité, centre de soins, maison ou centre de santé, cabinet médical, pharmacie d’officine, CSAPA, ESMS, service de protection maternelle et infantile…)
Commune
Quint-Fonsegrives
Niveau géographique
Communal
Niveau départemental
Haute-Garonne
Type de lieu précision
Clinique la Croix du Sud
Objectifs de l'action
Susciter l'intérêt ou l'inscription à l'opération (stand d'information sur l'opération et ses outils, affichage, inviter les fumer à s'inscrire sur le site ou appli TIS...), Informer sur le tabagisme et le sevrage tabagique, Créer de l'engagement collectif (défi sportif, manifestation culturelle, concert, animation d’équipe, etc.), Autre
Objectifs de l'action précision
COMPRENDRE QUE LE TABAGISME EST UNE MALADIE QUI SE SOIGNE ET RETOUR D'EXPERIENCE DES EX-FUMEURS MOIS SANS TABAC 2023 2022
Description
Action de formation Dr Galera Quint-Fonsegrives Clinique Croix Du Sud 06/11/2024
MESSAGES A RETENIR
- Un drame sanitaire : 1ère cause de mortalité évitable : 75 000 décès/an (200 décès/j). Seul produit de consommation courante qui tue prématurément 63% de ses consommateurs, dont la moitié entre 35 et 69 ans ;
- Une aberration économique : 16,4 milliards d’€ de dépenses de santé/an (pour 13,1 milliards de taxes et 2,8 milliards de retraites non versées); Budget = 4 320 €/an pour un fumeur d’1 paquet/j;
- Un désastre environnemental : 20 000 tonnes de mégots/an jetés sur la voie publique en France ; 5 % de la déforestation mondiale. La consommation moyenne de tabac (12 cig/j) a un impact 5 à 10 fois plus sévère que l’environnement qu’une consommation régulière de viande rouge.
TOUTE COMBUSTION INCOMPLETE expose à une FUMEE TOXIQUE
La combustion est dangereuse pour la santé = CO + goudron + particules fines
TABAGISME « ULTRA » PASSIF ET CANCERS L’odeur de « tabac froid » est liée à la présence des goudrons (Hydrocarbures AROMATIQUES) volatiles et très cancérigènes.
L’exposition au tabagisme passif pendant la petite enfance entraîne un raccourcissement des télomères de plus de 10% par rapport à des enfants non exposés au tabagisme. Pour les enfants de parents fumeurs exposés in utero et pendant leur petite enfance, la conséquence est un vieillissement prématuré des organes à l’âge adulte avec un âge biologique augmenté de près de 3 ans par rapport à leur âge réel. D’après une étude publiée en 2023, les enfants exposés au tabagisme in utero (dans le ventre de leur mère) auraient un risque de cancer du poumon à l'âge adulte augmenté de 44 à 76%
« Moins de 10% des adultes comprennent que la plupart des effets néfastes de la cigarette sur la santé ne sont pas causés par la nicotine »
« 80% des français pensent que la nicotine est cancérigène »
VAINCRE LA NICOTINOPHOBIE …
La « nicotinophobie » freine l’adhésion thérapeutique à la substitution nicotinique et est responsable in fine d’une perte de chance pour le patient fumeur.
Des messages simples permettent de lutter contre la nicotinophobie:
« La nicotine n’est pas responsable des maladies associées au tabagisme »
« Il ne peut y avoir un « plaisir » à fumer que s’il existe un manque préalable de nicotine à compenser »
« Le tabagisme n’est pas autre chose qu’une toxicomanie (à la nicotine). »
NICOTINE : LA DROGUE PARFAITE Seuls 6,4% (n= 71 806) des fumeurs parviennent à arrêter de fumer sans autre intervention que leur volonté
Lorsqu’elle est administrée en shoot au cerveau, la nicotine est plus addictive que la cocaïne et que l’héroïne
L’exposition à la nicotine avant 25 ans entraîne des modifications du cerveau visibles en IRM : atrophie du cortex frontal supérieur, temporal latéral et des lobes pariétaux inférieurs
L’article L. 1110-5 du Code de la santé publique, issu de la loi du 4 mars 2002, précise que "toute personne a, compte tenu de son état (…) le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l’efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées"
Tabagisme en France : un changement de paradigme s’impose La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé (1) autorise, en plus des médecins et des sage-femmes, les médecins du travail, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers(ères) et les masseurs-kinésithérapeutes à prescrire les traitements nicotiniques de substitution
UN SEUL PATCH à dose fixe (+/- Formes Orales) ne suffit pas ! Borner la prescription/délivrance des TSN aux AMM actuelles condamne 58 à 71% des patients à une perte d’efficacité des traitements
Les récepteurs nicotiniques peuvent être activés ou désensibilisés selon que la nicotine est délivrée en shoot ou au contraire lentement (plateau). Les additifs (ammoniaque+++) potentialisent l’effet de la nicotine, soit en accroissant sa biodisponibilité soit en facilitant l'inhalation de la fumée pour que le shoot de nicotine soit plus intense.
Le potentiel addictif de la nicotine est lié à sa cinétique d’administration.
En court-circuitant la circulation veineuse périphérique, la cigarette est la meilleure méthode pour administrer la nicotine en shoot au cerveau (bien plus efficace que ne le serait une injection intra-veineuse), alors que les patchs transdermiques délivrent la nicotine au cerveau très lentement et ne génèrent donc pas de dépendance, même s’ils délivrent une dose similaire de nicotine
LE MESUSAGE DES TSN
Responsable d’une perte de chance pour le patient. En France, 86% des fumeurs n’utilisent pas de substituts nicotiniques lors d’une tentative d’arrêt, et pour ceux qui les utilisent, la majorité les utilise à des doses trop faibles et sur une durée trop courte pour être efficaces.
La moitié des médecins généralistes ne se sent pas à l’aise pour accompagner un sevrage tabagique. Trop de médecins craignent encore d'augmenter les doses de substituts nicotiniques ou prodiguent des messages inhibiteurs non conformes aux données acquises de la science (c’est d’abord une question de volonté, ne pas fumer sous patch,…). La méconnaissance du principe pharmacologique de base « dose-réponse » et la crainte d'effets indésirables sont des freins encore trop fréquents qui empêchent le succès du traitement du sevrage tabagique.
Constat est fait en pratique courante de la méconnaissance, tant des professionnels de santé que du grand public, de l’efficacité des traitements du sevrage tabagique lorsqu’ils sont correctement utilisés. L'engouement pour les cigarettes électroniques ou les médecines alternatives apparait ainsi davantage comme un indicateur de l’incapacité du système à délivrer aux fumeurs les traitements médicaux basés sur des preuves scientifiques, qui, correctement utilisés, s’avèrent à la fois plus efficaces et plus sûrs.
EN CONCLUSION
● Dans une société française qui continue à croire que fumer est une liberté individuelle, la très grande majorité des fumeurs reste piégée par une dépendance chimique plus dure que celle à l’héroïne. Ces malades méritent mieux qu’une offre commerciale de produits à risque (potentiellement) réduit.
● Nous pouvons mettre un terme au désastre sanitaire du tabagisme sans tomber dans l’écueil de son corollaire à risque (potentiellement) réduit, le vapotage.
Nous savons quoi faire, mais nous avons du travail pour :
- 1- Changer le paradigme social : le tabagisme n’est pas une habitude ou un comportement, encore moins un choix libre de consommer, c’est une addiction = maladie chronique du cerveau délibérément inoculée aux clients par l’industrie
- 2- Former les professionnels de santé aux bonnes pratiques cliniques (qui diffèrent notablement des AMM actuelles, à réviser) et développer le nombre d’unités de tabacologie (« Nicotine
Dépendance Centers » : SOIGNER les fumeurs
MESSAGES A RETENIR
- Un drame sanitaire : 1ère cause de mortalité évitable : 75 000 décès/an (200 décès/j). Seul produit de consommation courante qui tue prématurément 63% de ses consommateurs, dont la moitié entre 35 et 69 ans ;
- Une aberration économique : 16,4 milliards d’€ de dépenses de santé/an (pour 13,1 milliards de taxes et 2,8 milliards de retraites non versées); Budget = 4 320 €/an pour un fumeur d’1 paquet/j;
- Un désastre environnemental : 20 000 tonnes de mégots/an jetés sur la voie publique en France ; 5 % de la déforestation mondiale. La consommation moyenne de tabac (12 cig/j) a un impact 5 à 10 fois plus sévère que l’environnement qu’une consommation régulière de viande rouge.
TOUTE COMBUSTION INCOMPLETE expose à une FUMEE TOXIQUE
La combustion est dangereuse pour la santé = CO + goudron + particules fines
TABAGISME « ULTRA » PASSIF ET CANCERS L’odeur de « tabac froid » est liée à la présence des goudrons (Hydrocarbures AROMATIQUES) volatiles et très cancérigènes.
L’exposition au tabagisme passif pendant la petite enfance entraîne un raccourcissement des télomères de plus de 10% par rapport à des enfants non exposés au tabagisme. Pour les enfants de parents fumeurs exposés in utero et pendant leur petite enfance, la conséquence est un vieillissement prématuré des organes à l’âge adulte avec un âge biologique augmenté de près de 3 ans par rapport à leur âge réel. D’après une étude publiée en 2023, les enfants exposés au tabagisme in utero (dans le ventre de leur mère) auraient un risque de cancer du poumon à l'âge adulte augmenté de 44 à 76%
« Moins de 10% des adultes comprennent que la plupart des effets néfastes de la cigarette sur la santé ne sont pas causés par la nicotine »
« 80% des français pensent que la nicotine est cancérigène »
VAINCRE LA NICOTINOPHOBIE …
La « nicotinophobie » freine l’adhésion thérapeutique à la substitution nicotinique et est responsable in fine d’une perte de chance pour le patient fumeur.
Des messages simples permettent de lutter contre la nicotinophobie:
« La nicotine n’est pas responsable des maladies associées au tabagisme »
« Il ne peut y avoir un « plaisir » à fumer que s’il existe un manque préalable de nicotine à compenser »
« Le tabagisme n’est pas autre chose qu’une toxicomanie (à la nicotine). »
NICOTINE : LA DROGUE PARFAITE Seuls 6,4% (n= 71 806) des fumeurs parviennent à arrêter de fumer sans autre intervention que leur volonté
Lorsqu’elle est administrée en shoot au cerveau, la nicotine est plus addictive que la cocaïne et que l’héroïne
L’exposition à la nicotine avant 25 ans entraîne des modifications du cerveau visibles en IRM : atrophie du cortex frontal supérieur, temporal latéral et des lobes pariétaux inférieurs
L’article L. 1110-5 du Code de la santé publique, issu de la loi du 4 mars 2002, précise que "toute personne a, compte tenu de son état (…) le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l’efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées"
Tabagisme en France : un changement de paradigme s’impose La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé (1) autorise, en plus des médecins et des sage-femmes, les médecins du travail, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers(ères) et les masseurs-kinésithérapeutes à prescrire les traitements nicotiniques de substitution
UN SEUL PATCH à dose fixe (+/- Formes Orales) ne suffit pas ! Borner la prescription/délivrance des TSN aux AMM actuelles condamne 58 à 71% des patients à une perte d’efficacité des traitements
Les récepteurs nicotiniques peuvent être activés ou désensibilisés selon que la nicotine est délivrée en shoot ou au contraire lentement (plateau). Les additifs (ammoniaque+++) potentialisent l’effet de la nicotine, soit en accroissant sa biodisponibilité soit en facilitant l'inhalation de la fumée pour que le shoot de nicotine soit plus intense.
Le potentiel addictif de la nicotine est lié à sa cinétique d’administration.
En court-circuitant la circulation veineuse périphérique, la cigarette est la meilleure méthode pour administrer la nicotine en shoot au cerveau (bien plus efficace que ne le serait une injection intra-veineuse), alors que les patchs transdermiques délivrent la nicotine au cerveau très lentement et ne génèrent donc pas de dépendance, même s’ils délivrent une dose similaire de nicotine
LE MESUSAGE DES TSN
Responsable d’une perte de chance pour le patient. En France, 86% des fumeurs n’utilisent pas de substituts nicotiniques lors d’une tentative d’arrêt, et pour ceux qui les utilisent, la majorité les utilise à des doses trop faibles et sur une durée trop courte pour être efficaces.
La moitié des médecins généralistes ne se sent pas à l’aise pour accompagner un sevrage tabagique. Trop de médecins craignent encore d'augmenter les doses de substituts nicotiniques ou prodiguent des messages inhibiteurs non conformes aux données acquises de la science (c’est d’abord une question de volonté, ne pas fumer sous patch,…). La méconnaissance du principe pharmacologique de base « dose-réponse » et la crainte d'effets indésirables sont des freins encore trop fréquents qui empêchent le succès du traitement du sevrage tabagique.
Constat est fait en pratique courante de la méconnaissance, tant des professionnels de santé que du grand public, de l’efficacité des traitements du sevrage tabagique lorsqu’ils sont correctement utilisés. L'engouement pour les cigarettes électroniques ou les médecines alternatives apparait ainsi davantage comme un indicateur de l’incapacité du système à délivrer aux fumeurs les traitements médicaux basés sur des preuves scientifiques, qui, correctement utilisés, s’avèrent à la fois plus efficaces et plus sûrs.
EN CONCLUSION
● Dans une société française qui continue à croire que fumer est une liberté individuelle, la très grande majorité des fumeurs reste piégée par une dépendance chimique plus dure que celle à l’héroïne. Ces malades méritent mieux qu’une offre commerciale de produits à risque (potentiellement) réduit.
● Nous pouvons mettre un terme au désastre sanitaire du tabagisme sans tomber dans l’écueil de son corollaire à risque (potentiellement) réduit, le vapotage.
Nous savons quoi faire, mais nous avons du travail pour :
- 1- Changer le paradigme social : le tabagisme n’est pas une habitude ou un comportement, encore moins un choix libre de consommer, c’est une addiction = maladie chronique du cerveau délibérément inoculée aux clients par l’industrie
- 2- Former les professionnels de santé aux bonnes pratiques cliniques (qui diffèrent notablement des AMM actuelles, à réviser) et développer le nombre d’unités de tabacologie (« Nicotine
Dépendance Centers » : SOIGNER les fumeurs
Outil et support utilisé
Autre
Outil et support utilisé précision
PPT
Caisse de rattachement (CPAM, CGSS)
311-CPAM Toulouse
Action / Projet intégralement réalisé
Oui
Nombre estimé de fumeurs recrutés pour le Mois sans tabac
140
Nombre estimé de personnes sensibilisées
20
Nombre d’emails envoyés
100
Nombre de sms
100
Nombre de messages vocaux
20
Nombre de personnes réellement venues
20
Nombre de bénéficiaires de TSN
10
Une prise en charge ou un relai des fumeurs ont-ils été proposés après Mois sans tabac
Oui
Précisez la nature de la prise en charge ou du relai proposés
Orientation vers le médecin traitant