Mois évènementiel tabac
2020
Porteur de l'action : Fondation JDB pour la prévention du cancer (Fondation JDB)
2/4 Rue du Mont Louvet , 91640 Fontenay-lès-Briis
0160806460
Date de début : 18 novembre 2020
Date de fin : 10 décembre 2020
Type d'action : Affichage (papier ou virtuel), stand, distribution de documentation, Atelier collectif (autre que consultation et réunion d’information), Autre
Public : Autre
Age du public : Adolescents (13-18 ans), Jeunes 19-25 ans
Public précision
Lycéens, enseignants et infirmiers scolaires
Age du public : Adolescents (13-18 ans), Jeunes 19-25 ans
Nom du lieu de l'action :
- Lycée Léonard de Vinci à St Michel sur Orge
- Lycée Auguste Perret à Evry
- Lycée André Marie Ampère à Morsang sur Orge
Type de lieu :
Lycée
Commune
Fontenay-lès-Briis
Niveau géographique
Départemental
Niveau départemental
Essonne
Type de lieu précision
Antéia hors les murs : lycées professionnels
Objectifs de l'action
Susciter l'intérêt ou l'inscription à l'opération (stand d'information sur l'opération et ses outils, affichage, inviter les fumer à s'inscrire sur le site ou appli TIS...), Informer sur le tabagisme et le sevrage tabagique
Objectifs de l'action précision
Objectif stratégique : Réduire le tabagisme chez les lycéens en filière professionnelle
Objectif opérationnel 1 : Inciter les fumeurs à l’arrêt
Objectif opérationnel 2 : Renforcer les non-fumeurs dans leur choix de non-consommation
Objectif opérationnel 1 : Inciter les fumeurs à l’arrêt
Objectif opérationnel 2 : Renforcer les non-fumeurs dans leur choix de non-consommation
Description
Des lycées professionnels essonniens ont été recrutés, en partenariat avec la DSDEN 91, pour être sensibilisés à la prévention du tabagisme en novembre 2020 dans le cadre de l’opération « Mois sans tabac 2020 ».
L’intervention au sein du Lycée Professionnel Léonard de Vinci 91240 Saint Michel sur orge a été encadrée par des professionnels de la prévention formés par la Fondation JDB. 2h d’intervention pédagogique, sous forme d’ateliers interactifs, sont programmées
Des ateliers abordant les représentations et attitudes vis-à-vis du tabac
Le rapport du Surgeon General des États-Unis sur la prévention du tabac montre qu’il existe plusieurs étapes avant qu’un adolescent ne devienne dépendant physiquement du tabac. La 1ère est l’étape préparatoire, c’est-à-dire avant que le jeune expérimente ses premières cigarettes. Durant cette étape, les croyances et attitudes au sujet de l’utilité du tabagisme se développent. Par exemple, le tabagisme peut être vu comme une façon d’être plus mûr, d’être indépendant et d’être en harmonie avec ses pairs.
Ainsi, le public sensibilisé lors de ce mois étant majoritairement non-fumeur, il a été important d‘aborder ses croyances et attitudes à propos du tabac, afin de le faire évoluer positivement pour retarder voire éviter les premières cigarettes.
Un temps important a été consacré aux facteurs influençant l’usage du tabac
De nombreux facteurs influencent l’usage du tabac, et interagissent entre eux : la prise de décision du jeune (fumer ou pas) est ainsi fonction de la combinaison de ces nombreux facteurs.
Parmi ceux-ci, certains sont difficilement modifiables comme les facteurs sociodémographiques (âge, revenu, structure familiale…) ou les facteurs génétiques (prédispositions, sensibilité à la nicotine, et à son métabolisme). D’autres facteurs peuvent être étudiés dans un cadre davantage socio-politique : c’est notamment le cas de l’accessibilité du tabac (loi interdiction de vente aux mineurs, coût social du tabac).
Enfin, d’autres facteurs ont une influence sur l’acte de commencer – ou pas - le tabac et ont été travaillés dans le cadre de ces journées thématiques. Parmi eux, se trouvent des facteurs personnels :
Facteur « connaissance des conséquences du tabagisme » : d’après la littérature, la connaissance des conséquences à long terme du tabac sur la santé influencerait peu les jeunes, mais la crainte des effets à court terme et la personnalisation des risques pourraient décourager plusieurs d’entre eux à s’initier au tabac en modifiant leur perception de l’utilité de l’usage du tabac.
Les conséquences du tabac ont été ainsi abordées lors de ces interventions en démontrant les conséquences à court terme.
Facteur « image de soi, estime de soi, anxiété » : les jeunes qui commencent le tabac ont plus souvent une estime de soi altérée et une anxiété plus forte que ceux qui ne commencent pas. Ces caractéristiques demeurent quand ils deviennent fumeurs.
Les activités proposées ont permis de travailler sur plusieurs compétences psychosociales, notamment l’affirmation de soi.
Certains facteurs environnementaux ont également une forte influence dans l’initiation au tabagisme :
Facteur « influence des amis » : Les jeunes qui fument auraient plus de difficultés à résister aux pressions sociales les poussant à fumer, ainsi qu’aux offres de cigarettes. Le facteur prédictif le plus régulièrement identifié du tabagisme des jeunes de 14 à 18 ans est le fait d’avoir parmi ses meilleurs amis des fumeurs. Cependant ce qui reste peu connu est l’orientation de ce facteur : est-ce vraiment l’influence des pairs qui incite à fumer ? Ou est-ce les jeunes fumeurs qui sélectionnent leurs amis parmi les fumeurs ?
Des activités ont permis aux lycéens de prendre conscience de l’influence des pairs sur ces choix et comportements.
Facteur « norme sociale » pour les pairs : Les adolescents ont tendance à surestimer la prévalence du tabagisme chez leurs pairs, jusqu’à 50% de plus. Cette perception erronée serait un déterminant plus important pour commencer le tabac que l’usage réel du tabac par des amis.
La représentation de la proportion de fumeurs chez les jeunes a été comparée aux chiffres réels lors des interventions.
Facteur « norme sociale, imitation de modèles » dans l’environnement (acceptabilité et accessibilité du tabac) : les messages véhiculés dans les médias ont renforcé l'idée que fumer permet de se détendre, d’être moins stressé. Les conséquences du marketing du tabac chez les jeunes ont été bien étudiées, et peu de doutes subsistent sur « l’efficacité » de la publicité pour le tabac : les adolescents sont en moyenne trois fois plus sensibles à la publicité que les adultes. Il existe également une relation étroite entre le marketing des produits du tabac et la consommation de cigarettes par personne. L’usage des produits du tabac dans les films incite les jeunes à fumer. Les adolescents qui regardent des films montrant des acteurs en train de fumer ont deux fois plus de risque de commencer le tabac.
Lors de l’intervention, un temps a été consacré à la prise de conscience de l’influence des médias et des réseaux sociaux sur nos comportements en étudiant des films à l’affiche au cinéma, des séries diffusées en streaming et des photos d’« influenceur » sur Instagram®.
Les thèmes des ateliers
4 jeunes, Maël, Zoé, Théo et Sacha, représentent le fil rouge de la journée. Ils sont suivis dans leurs réflexions et interrogations, lors des différents ateliers :
- Atelier 1 : Pourquoi cette journée sur le tabac ?
- Atelier 2 : Pourquoi commence-t-on à fumer (ou pas) ?
Une synthèse est co-construite avec les jeunes.
Des kits de sevrage tabagique, fournis par la Ligue contre le cancer et en lien avec l’activité de l’ambassadrice du Mois sans tabac ont été distribué aux jeunes.
L’intervention au sein du Lycée Professionnel Léonard de Vinci 91240 Saint Michel sur orge a été encadrée par des professionnels de la prévention formés par la Fondation JDB. 2h d’intervention pédagogique, sous forme d’ateliers interactifs, sont programmées
Des ateliers abordant les représentations et attitudes vis-à-vis du tabac
Le rapport du Surgeon General des États-Unis sur la prévention du tabac montre qu’il existe plusieurs étapes avant qu’un adolescent ne devienne dépendant physiquement du tabac. La 1ère est l’étape préparatoire, c’est-à-dire avant que le jeune expérimente ses premières cigarettes. Durant cette étape, les croyances et attitudes au sujet de l’utilité du tabagisme se développent. Par exemple, le tabagisme peut être vu comme une façon d’être plus mûr, d’être indépendant et d’être en harmonie avec ses pairs.
Ainsi, le public sensibilisé lors de ce mois étant majoritairement non-fumeur, il a été important d‘aborder ses croyances et attitudes à propos du tabac, afin de le faire évoluer positivement pour retarder voire éviter les premières cigarettes.
Un temps important a été consacré aux facteurs influençant l’usage du tabac
De nombreux facteurs influencent l’usage du tabac, et interagissent entre eux : la prise de décision du jeune (fumer ou pas) est ainsi fonction de la combinaison de ces nombreux facteurs.
Parmi ceux-ci, certains sont difficilement modifiables comme les facteurs sociodémographiques (âge, revenu, structure familiale…) ou les facteurs génétiques (prédispositions, sensibilité à la nicotine, et à son métabolisme). D’autres facteurs peuvent être étudiés dans un cadre davantage socio-politique : c’est notamment le cas de l’accessibilité du tabac (loi interdiction de vente aux mineurs, coût social du tabac).
Enfin, d’autres facteurs ont une influence sur l’acte de commencer – ou pas - le tabac et ont été travaillés dans le cadre de ces journées thématiques. Parmi eux, se trouvent des facteurs personnels :
Facteur « connaissance des conséquences du tabagisme » : d’après la littérature, la connaissance des conséquences à long terme du tabac sur la santé influencerait peu les jeunes, mais la crainte des effets à court terme et la personnalisation des risques pourraient décourager plusieurs d’entre eux à s’initier au tabac en modifiant leur perception de l’utilité de l’usage du tabac.
Les conséquences du tabac ont été ainsi abordées lors de ces interventions en démontrant les conséquences à court terme.
Facteur « image de soi, estime de soi, anxiété » : les jeunes qui commencent le tabac ont plus souvent une estime de soi altérée et une anxiété plus forte que ceux qui ne commencent pas. Ces caractéristiques demeurent quand ils deviennent fumeurs.
Les activités proposées ont permis de travailler sur plusieurs compétences psychosociales, notamment l’affirmation de soi.
Certains facteurs environnementaux ont également une forte influence dans l’initiation au tabagisme :
Facteur « influence des amis » : Les jeunes qui fument auraient plus de difficultés à résister aux pressions sociales les poussant à fumer, ainsi qu’aux offres de cigarettes. Le facteur prédictif le plus régulièrement identifié du tabagisme des jeunes de 14 à 18 ans est le fait d’avoir parmi ses meilleurs amis des fumeurs. Cependant ce qui reste peu connu est l’orientation de ce facteur : est-ce vraiment l’influence des pairs qui incite à fumer ? Ou est-ce les jeunes fumeurs qui sélectionnent leurs amis parmi les fumeurs ?
Des activités ont permis aux lycéens de prendre conscience de l’influence des pairs sur ces choix et comportements.
Facteur « norme sociale » pour les pairs : Les adolescents ont tendance à surestimer la prévalence du tabagisme chez leurs pairs, jusqu’à 50% de plus. Cette perception erronée serait un déterminant plus important pour commencer le tabac que l’usage réel du tabac par des amis.
La représentation de la proportion de fumeurs chez les jeunes a été comparée aux chiffres réels lors des interventions.
Facteur « norme sociale, imitation de modèles » dans l’environnement (acceptabilité et accessibilité du tabac) : les messages véhiculés dans les médias ont renforcé l'idée que fumer permet de se détendre, d’être moins stressé. Les conséquences du marketing du tabac chez les jeunes ont été bien étudiées, et peu de doutes subsistent sur « l’efficacité » de la publicité pour le tabac : les adolescents sont en moyenne trois fois plus sensibles à la publicité que les adultes. Il existe également une relation étroite entre le marketing des produits du tabac et la consommation de cigarettes par personne. L’usage des produits du tabac dans les films incite les jeunes à fumer. Les adolescents qui regardent des films montrant des acteurs en train de fumer ont deux fois plus de risque de commencer le tabac.
Lors de l’intervention, un temps a été consacré à la prise de conscience de l’influence des médias et des réseaux sociaux sur nos comportements en étudiant des films à l’affiche au cinéma, des séries diffusées en streaming et des photos d’« influenceur » sur Instagram®.
Les thèmes des ateliers
4 jeunes, Maël, Zoé, Théo et Sacha, représentent le fil rouge de la journée. Ils sont suivis dans leurs réflexions et interrogations, lors des différents ateliers :
- Atelier 1 : Pourquoi cette journée sur le tabac ?
- Atelier 2 : Pourquoi commence-t-on à fumer (ou pas) ?
Une synthèse est co-construite avec les jeunes.
Des kits de sevrage tabagique, fournis par la Ligue contre le cancer et en lien avec l’activité de l’ambassadrice du Mois sans tabac ont été distribué aux jeunes.
Partenaire de l'action
Comité de l’Essonne de la Ligue contre le cancer
Ligue Nationale contre le cancer
Département de l’Essonne
Education Nationale de l’Essonne
Assurance Maladie de l’Essonne
Mois sans tabac
CSAPA D’Arpajon
Ligue Nationale contre le cancer
Département de l’Essonne
Education Nationale de l’Essonne
Assurance Maladie de l’Essonne
Mois sans tabac
CSAPA D’Arpajon
Outil et support utilisé
Outils de Santé publique France
Outil et support utilisé précision
- Tests de Honc
- Kit d’arrêt du mois sans tabac
- Affiches – Brochures – Flyers mois sans tabac
- Kit d’arrêt du mois sans tabac
- Affiches – Brochures – Flyers mois sans tabac
Financeur
Assurance Maladie, Régime général, Collectivités territoriales, Conseils départementaux, Fonds propres, Autre
Ce projet comporte les actions suivantes
Indicateurs d'évaluation de votre action
Processus/activité :
- Nombre de journées de prévention à Antéïa
- Nombre de jeunes participants aux ateliers pédagogiques
- Nombre de kits de sevrage tabagique distribués
Résultat :
- Evolution des attitudes, croyances et connaissances.
- Nombre de fumeurs qui ont l’intention de rentrer dans une démarche d’arrêt
- Nombre de fumeurs ayant utilisé les kits de sevrage tabagique du Mois sans tabac
- Nombre de fumeurs qui rentrent dans une démarche d’arrêt
- Nombre de journées de prévention à Antéïa
- Nombre de jeunes participants aux ateliers pédagogiques
- Nombre de kits de sevrage tabagique distribués
Résultat :
- Evolution des attitudes, croyances et connaissances.
- Nombre de fumeurs qui ont l’intention de rentrer dans une démarche d’arrêt
- Nombre de fumeurs ayant utilisé les kits de sevrage tabagique du Mois sans tabac
- Nombre de fumeurs qui rentrent dans une démarche d’arrêt
Caisse de rattachement (CPAM, CGSS)
911-CPAM Evry
Action / Projet intégralement réalisé
Non
Autre motif, précisez :
Suite aux décisions gouvernementales concernant la crise sanitaire, l’Espace Prévention Santé Antéïa, structure de la Fondation JDB prévention cancer, n’a pas eu l’autorisation d’accueillir de public du 29 octobre 2020 au 20 janvier 2021.
Cette décision a impliqué l’annulation du mois thématique tabac sous sa forme initiale en présentiel à Antéïa. La Fondation JDB s’est mobilisée pour trouver des solutions alternatives afin de maintenir une intervention de qualité auprès des lycéens. L’équipe JDB s’est déplacée quand cela était possible à la rencontre des jeunes au sein de leur établissement.
Cette décision a impliqué l’annulation du mois thématique tabac sous sa forme initiale en présentiel à Antéïa. La Fondation JDB s’est mobilisée pour trouver des solutions alternatives afin de maintenir une intervention de qualité auprès des lycéens. L’équipe JDB s’est déplacée quand cela était possible à la rencontre des jeunes au sein de leur établissement.
Montant du financement attribué pour le projet/l’action par la CPAM/CGSS
24900
Montant du budget réellement consommé pour le projet/l’action
22855
Autre, précisez :
Sur le plan financier, on constate des écarts importants dans la mesure où l’activité ayant été réduite, le coût des moyens humains a fortement diminué. Le coût des transports a également fortement diminué car les actions se sont déroulées au sein des établissements scolaire (au lieu d’Antéïa), ce qui a engendré également des dépenses moins importantes concernant l’achat de matériel de protection COVID prévu pour équiper Antéïa.
Nombre estimé de personnes sensibilisées
230
Nombre de personnes inscrites
230
Nombre de personnes réellement venues
230
Une prise en charge ou un relai des fumeurs ont-ils été proposés après Mois sans tabac
Oui
Autres prise en charge ou relai, précisez
Des adresses de structures de proximité, des numéros utiles et des sites internet ont été transmis aux jeunes pour les orienter vers des professionnels de santé de confiance.
Des kits d’’arrêt du tabac ont été distribués aux jeunes intéressés lors des séances et un lot a été remis à l’infirmière scolaire de chaque établissement.
Des kits d’’arrêt du tabac ont été distribués aux jeunes intéressés lors des séances et un lot a été remis à l’infirmière scolaire de chaque établissement.
Observation
Crise sanitaire oblige, Antéïa a été contraint de fermer ses portes au public durant tout le mois de novembre, autrement dit tout au long du « mois sans tabac ».
Chaque acteur a dû se mobiliser et s’organiser pour proposer des interventions « autrement » dans un contexte très particulier.
Chaque acteur a dû se mobiliser et s’organiser pour proposer des interventions « autrement » dans un contexte très particulier.