Relais de la campagne Moi(s) sans tabac auprès des étudiants de l'Université François Rabelais de Tours

Relayer la campagne Moi(s) sans tabac auprès des étudiants de l'Université François Rabelais en proposant un stand d'information et de communication

* 6 stands d'information et de communication (un stand par site):
- contenu :
. Outils ANSP
. Achats jus de fruits et fruits
. Co testeur
. échanges avec les professionnels de santé
. engagement dans le défi

Ligue contre le cancer 37

Outils de Santé publique France

Co testeur

* Indicateurs quantitatifs :
-Nb de personnes venues sur les 6 stands : 552
-Nb d’analyses du CO réalisées : 162
-Signatures du défi : 53 personnes (Fille : 28 et Garçons : 25)
-Soutiens : 37 (Fille : 15 et garçons : 22)
-Nb de Kits d’aide à l’arrêt donné : 88

* Indicateurs qualitatifs :
-Site de Portalis (UFR de Droit, Economie et Sciences Sociales) : étudiants difficiles à recruter. Peu de gros fumeurs parmi les étudiants testés, quelques fumeurs de chicha ou de joints. 6 étudiants avaient commencé leur sevrage le 1er novembre, au lancement du Mois sans tabac. Certains fumeurs ne veulent pas utiliser de substituts nicotiniques par principe : ils ne veulent pas remplacer la nicotine des cigarettes par de la « nicotine de médicaments », même si elle est dite « propre » c’est-à-dire sans fumée.
-Site de Tonnellé (UFR de Médecine): étudiants du PACES à la 4ème année. Très peu de fumeurs. Quelques occasionnels. Certains ont fumé la chicha. Quelques ex-fumeurs : un a arrêté à cause d’un reflux gastrooesophagien, un autre suite à un stage en pneumologie, un autre grâce à son amie non fumeuse. Beaucoup de fausses idées sur le tabac à rouler. Peu de discussions, car les étudiants sont pressés.
-Site des Tanneurs (UFR des Sciences humaines et sociales et l’UFR des Lettres et Langues) : Beaucoup de fumeurs sur la passerelle, principalement de cigarettes roulées, ce qui explique les très forts taux de monoxyde de carbone des étudiants testés. Un vapoteur sevré de la cigarette testé en parallèle avec une fumeuse pour montrer l’avantage de la cigarette électronique par rapport au tabac fumé (Pas de CO chez le vapoteur, 35 ppm chez la fumeuse).Les étudiants sont dans l’ensemble contre la cigarette électronique « On ne sait pas ce que ça va donner… il y a des produits toxiques et même cancérigènes etc… ». Discussions intéressantes sur le rôle du comportement dans l’acte de fumer et sur le plaisir ressenti. Peu de signatures car, même si on ne leur demande que leur prénom et leur âge pour formaliser le défi, les étudiants disent ne pas vouloir s’engager. Quelques étudiants asthmatiques fumeurs sont inquiets pour leur santé, mais disent avoir besoin de la cigarette. Et là encore, méfiance pour les substituts nicotiniques.
-Site de Grandmont(UFR des Sciences et Techniques et UFR des sciences pharmaceutiques : le plus grand nombre d’étudiants a été testé dans le bâtiment de l’IUT GII. Ici encore, on trouve une majorité de fumeurs de tabac roulé, considéré comme plus bio. Discussion intéressante avec deux étudiants anciens toxicomanes qui se sont rendu compte de leur addiction au cannabis ( bang) qui les
amenait à consommer d’autres produits encore plus toxiques , qui restent gros fumeurs, mais envisagent maintenant le sevrage du tabac. Du côté des filles, déni des dangers du tabac « mourir de ça ou d’autre chose…. ».
-Site François-Clouet (Département de Musique et Musicologie : discussions intéressantes, beaucoup de gros fumeurs par rapport aux autres sites. Fumeurs motivés, qui envisagent de réduire voire même d’arrêter de fumer vis-à-vis de leur métier futur.
-Site de l’IUT Tours Nord : le stand le plus fréquenté, car les étudiants, et particulièrement les fumeurs, étaient nombreux et accessibles à la discussion. On voit un tapis de mégots à l’endroit où ils se réunissent pour fumer, malgré la présence de boites pour les jeter. Ils sont intéressés par le concept de Mois sans tabac qu’ils ont connu par les réseaux sociaux, beaucoup voudraient arrêter, mais fument parce qu’à la pause leurs amis fument. Cependant ils ne sont pas encore décidés à sauter le pas et à signer le défi. La majorité fume des roulées et même quand ils savent que les roulées sont plus dangereuses, ils continuent à cause du prix plus bas. Cependant les chiffes de CO ne sont pas très élevées, traduisant une consommation moyenne. D’ailleurs ces étudiants sont dans l’ensemble avec un tabagisme récent et probablement pas très dépendants.

Non

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