Médiation psychosociale et interculturelle en santé

Précarité

Plan régional d'accès aux soins des plus démunis (PRAPS)

* Objectifs généraux
- Repérer, prévenir et accompagner les publics vulnérables et fragilisées du fait de la précarité, d’un déplacement ou de l’exil
- Mettre en place des actions de santé et de médiation psychosociale pour favoriser et faciliter les parcours de soins

* Objectifs spécifiques
- Ajuster et adapter un soutien psychologique avec la prise en compte des modalités transculturelles (parentalité en exil, deuils, maladie, handicap…)
- Faciliter la résolution de leurs problèmes et, notamment prévenir les dysfonctionnements familiaux et parentaux ainsi que les conduites à risque
- Prévenir d’éventuels problèmes de santé et, le cas échéant, les engager et les accompagner dans une démarche de soins dans la perspective d’un retour à l’autonomie
- Améliorer leurs relations avec les structures locales (sanitaires, sociales, économiques, éducatives et d’insertion) pour un meilleur accès au droit commun et une meilleure participation à la vie sociale
- Optimiser et renforcer le travail des professionnels, des services sociaux, de l’éducation, de la santé, de la justice intervenant auprès de ces personnes ou familles

* Déroulement du programme
- Du fait de sa compétence et expérience dans le champ de l’intervention en interculturalité et en médiation santé, l’évaluation de l’action montre une amplification des orientations et demandes d’accompagnements de nouveaux migrants de toutes générations
- Les demandes émanent du foyer de l’enfance (MNA), du HUDA ISSU, de CADAS. Un accueil et un accompagnement adapté aux nouveaux sujets de l’exil s’est ainsi développé dans le cadre de l’action Médiation
- L’année 2020 prévoit un développement de l’action en direction de ce public (actions collectives, entretiens psychosociaux, accompagnement dans un projet de soins, coopération avec les opérateurs impliqués). Les motifs de celles ci ont souvent été liés à la Covid-19 sur cette deuxième partie d'année. On peut en effet noter des problématiques qui ont été aggravées par ce confinement, notamment en termes de conduites addictives (tabac, alcool, médication, substances toxiques ) mais aussi des incidences sur la vie de famille et en particulier des violences qui ont pu être travaillés aussi bien avec les auteurs qu'avec les victimes
- On relève également des mouvements dépressifs consécutifs à la crise sanitaire que nous avons connue et qui a rendu le confinement particulièrement difficile à vivre pour le public accompagné
- Des signes cliniques relevant du syndrome de stress post traumatique ont également pu être observés chez les personnes reçues faisant suite à l'état de sidération que nous avons pu relayer lors du bilan
intermédiaire (trouble du sommeil, hypervigilance, anxiété aigüe, etc)
- En ce qui concerne, le public plus jeune, le travail avec les enfants se situe spécifiquement sur des problèmes de comportement
- Nous avons pu observer une hausse particulièrement au sortir du premier confinement. On note aussi des difficultés majorées par le contexte sanitaire pour des enfants nouvellement arrivés sur le
territoire qui sont freinés par leur maîtrise de la langue pour investir les apprentissages de l'école
- Le soutien autour de la famille a par voie de fait été étoffé avec la multiplication des entretiens familiaux qui ont pu être conduits pour accompagner les difficultés rapportées
- En outre, on retrouve encore une demande croissante pour des personnes qui ont déposé une demande d'asile, ou obtenu le statut de réfugié avec des problématiques autour de l'exil bien spécifiques qui
nécessitent une approche particulière
- Par ailleurs, cette année, les entretiens en langue étrangère ont été plus nombreux, en particulier en arabe et en anglais pour des publics orientés grâce au plurilinguisme des psychologues conduisant l’action
- Malgré les difficultés rencontrées, le partenariat avec les différentes équipes s’est maintenu, grâce notamment aux correspondances écrites par mail, faute de pouvoir se rencontrer physiquement pour des suivis qui concernaient majoritairement les enfants
- Dans le cadre de la crise sanitaire, mise en œuvre de tous les moyens nécessaires pour poursuivre le soutien : entretiens téléphoniques, Visio, articulation présentiel/distanciel (2nd confinement) qui pouvait être apporté. Si pour beaucoup d’adultes le lien n’a pas été rompu, il a pu l’être pour quelques suivis enfants entre la première période de l’année et celle post-confinement. De nouvelles orientations ont cependant pris le relais, souvent en lien avec les conséquences psychiques du contexte actuel (angoisses diverses, problèmes de comportement, énurésie secondaire etc.)
- La mobilité des psychologues dans les différents lieux d’accueil du public permet d’élargir le panel des personnes pouvant bénéficier des consultations. Et ce, aussi bien sur Montpellier avec une permanence à la Mosson et une sur le secteur du Petit-Bard ainsi que dans les villes de Lodève et de Béziers.

2021

2021

12 mois (Janvier-décembre 2021)

Suivie

Adultes 18-55 ans, Personnes de plus de 55 ans, Personnes immigrées, Personnes en difficulté socio-économique, Autre

Mineurs Non Accompagnés

Education pour la santé, Travail en réseau, Prise en charge sociale, Accueil, écoute, orientation

* Indicateurs quantitatifs
- Nombre de bénéficiaires :

- Nombre d'interventions :

- Nombre de personnes orientées :

Foyer de travailleurs migrants, Local d'association

Montpellier Siège de l’association à la Paillade
Montpellier Maison de l’enfant et la famille Petit Bard Pergola
Lodève Agence départementale la solidarité Antenne médicosociale
Béziers Agence départementale de la solidarité de la Devèze
Béziers Hôtel du département avenue Maréchal Foch

Communal

Béziers, Lodève, Montpellier

PRECARITE - Stratégie d'actions en matière de santé et de précarité

CPOM 2020 - 2022