Journées de la prévention des conduites addictives dans l'enseignement supérieur dans le Morbihan

2012

Thème
Conduites addictives

Programmes
    Programme 2 : Schéma Régional de Prévention - La prévention des conduites addictives

Autres programmes ou dispositifs
Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009-2011

Contexte
L'analyse de certains indicateurs de consommation de produits psychoactifs (ivresses alcooliques répétées, expérimentation du cannabis...) montre un niveau important de consommation dans le Morbihan par rapport aux moyennes régionales et nationale. De plus, les professionnels qui interviennent auprès des étudiants dans le département observent des besoins importants en termes d'information sur les conduites addictives.
Les professionnels qui travaillent auprès des étudiants, confère le compte rendu de l'atelier «Étudiant et jeunes dans la cité» (7 mai 2009) organisé dans le cadre de la mise en place du plan départemental de prévention des addictions du Morbihan, ont identifié ce besoin.

Objectif de l'action
*Objectif général
- Repérer les leviers pour augmenter le nombre d'actions de qualité dans le domaine.

*Objectif opérationnel
- Organiser trois rencontres locales : à Vannes, Lorient et Pontivy qui seront l'occasion de construire un diagnostic partagé sur les conduites addictives des étudiants afin d'améliorer les connaissances des acteurs concernés.

Description
*Déroulement des journées
- Première partie
Apports d'éléments théoriques et de diagnostic : les résultats d'une enquête menée auprès des promoteurs et partenaires des actions en direction des étudiants; échanges et discussions autour de concepts (pourquoi parler d'addiction, définitions, comportements de consommation) et des bonnes pratiques (Repérage Précoce et de l'Intervention Brève (RPIB), formation des professionnels...)
- Deuxième partie
Travaux en ateliers :
1-Les étudiants et leur santé
2-Les étudiants dans les établissements d'enseignement supérieur
3-Les étudiants dans la ville
Dans chacun de ces ateliers seront abordées les questions suivantes : Quelle est notre définition de la prévention et comment faire selon nous ? Sur quels leviers agir ? Comment pouvons-nous interagir ? Comment repérer un comportement addictif, avec quels outils ? Comment améliorer l'orientation des jeunes et rapprocher les établissements des structures spécialisées ?

*Restitution des journées
- Présentation d’une synthèse des journées lors d'un CoPil MILDT élargit aux membres du comité d'organisation.
- Mise à disposition de cette synthèse auprès des partenaires : sites internet de la préfecture, ARS, UBS, UCO, CIRDD
- Réalisation d’une note présentant la démarche et les résultats à l'attention des partenaires

Année de début de réalisation
2012

Année de fin de réalisation
2012

Durée
2 journées en mars 2012

Fréquence
Répétitive

Public
Professionnels de santé, Professionnels de l'éducation, Etudiants, apprentis

Type d'action
Communication, information, sensibilisation

Financeur
  • ARS : 8 000 € €
  • Etat
  • - MILDECA : MILDT 56 : 4 100 € €

Evaluation de l'action
Les travaux ont abouti à de nombreuses et diverses pistes de travail. Parmi celles-ci, certaines ont pris la forme d’axes stratégiques et d’autres traduisent plus concrètement les propositions d’action.

1. Favoriser la participation et l’initiative étudiante
• Privilégier une approche positive de la prévention, valoriser les comportements positifs, reconnaître le rôle d’acteur à part entière des étudiants en matière de prévention et encourager les relations de confiance avec les équipes éducatives.
• Favoriser l’émergence d’interlocuteurs privilégiés parmi les étudiants (encourager la constitution de collectifs d’associations et leur rapprochement avec les représentants élus).
• Favoriser l’émergence de porteurs de projet potentiels parmi les organisations étudiantes et accompagner les initiatives étudiantes pour développer et valoriser les compétences et les savoirs faire.

2. Favoriser le bien-être des étudiants
• Agir pour la prise en compte de la problématique addiction dans tous les « temps de la vie étudiante ». Lutter notamment contre la précarisation des étudiants.
• Mettre en place des actions cohérentes dans les domaines de la prévention, de la réduction des risques et de l’orientation vers le soin.
• Encourager les universités et lycées à prendre en compte la problématique en adoptant un positionnement clair (rappel du cadre légal dans les enceintes et égalité de traitement des membres des équipes enseignantes et des étudiants, assiduité aux cours).
• Porter une attention particulière aux étudiants qui présentent des facteurs de vulnérabilité.
• Mener un travail d’envergure sur le thème du bien-être des étudiants :
o Soigner l’accompagnement des lycéens et étudiants sur leur projet personnel et faciliter les passerelles entre les filières.
o Accompagner à l’autonomie tant en ce qui concerne la «vie étudiante » que les méthodes de travail universitaires grâce au tutorat.
o Améliorer l’accueil des étudiants notamment en préparant les journées d’accueil avec des étudiants plus anciens.
o Faciliter l’accès des étudiants à des activités culturelles, sportives, de loisir.

3. Favoriser la création d’espaces d’échanges et de coordination
• Développer des espaces de rencontre : étudiants (associations, élus, le collectif des associations à Vannes), universités (dont services de santé), lycées, collectivités (élus et cadres), forces de l’ordre, professionnels du soin, acteurs de prévention, cafetiers (organisations professionnelles et volontaires), les bailleurs des résidences universitaires, etc.
• Favoriser les partenariats, l’esprit de réseau, avec pour but de :
o Valoriser le rôle des associations étudiantes.
o Etablir et borner les responsabilités de chacun.
o Créer une habitude et une envie de travailler ensemble.
o Améliorer la lisibilité et la visibilité de ce qui est fait, développer l’information sur l’existant et faire connaître les acteurs.
o Centraliser les informations et les ressources (missions et compétences de chacun).
• Mener un travail particulier sur la valorisation du rôle des services de santé universitaires (en matière de prévention, de repérage et d’orientation).

4. Renforcer la formation des professionnels et d’étudiants volontaires
• La formation doit viser à l’acquisition de connaissances en matière d’addictologie, de législation et de compétences d’écoute et de communication.
• Développer la formation au repérage et à l’orientation auprès de l’ensemble des personnes en contact avec la population étudiante (outils de repérage précoce des usages à risque et nocifs d’alcool et d’autres substances addictives tels que DEP – ADO ou ADOSPA).
• Viser particulièrement les organisateurs d’évènements destinés aux étudiants (accès à la documentation pour les organisateurs de soirées, responsables d’évènements, mallette de prévention, premiers secours, etc.)

5. Inscrire les actions de prévention dans le temps : le temps du diagnostic et de l’action
• Promouvoir l’élaboration de diagnostics partagés lors de la mise en place d’actions, de programmes, de règlements, etc.
• Promouvoir l’idée selon laquelle le temps est une donnée essentielle : les concepts, les outils, les représentations nécessitent un temps d’appropriation important.
• Inscrire la santé universitaire en cohérence avec le « parcours santé/addictions »
• Favoriser les actions répétitives face à un public particulièrement mobile.

Secteur d'activité
Universités, Organismes de formation (Centre de Formation des Apprentis, Maisons Familiales et Rurales, Institut de Formation...)

Lieu d'intervention
Lorient : UBS, le Paquebot, 4 rue Jean Zay, Amphithéâtre Chappé.
Vannes : UBS, Campus de Tohannic, Amphithéâtre de l'ENSIBS.

Niveau géographique
Départemental

Commune
Lorient, Vannes

Niveau départemental
Morbihan

Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)