Thème
Sexualité (contraception, IVG), VIH-Sida IST

Programmes
    Programme SRP 1. : La promotion de la santé et l'éducation pour la santé

Contexte
Le contexte épidémiologique demeure préoccupant. Les contaminations se sont stabilisées dans les années 90 à un niveau élevé, suite à l’introduction des traitements antirétroviraux, mais tout laisse à penser que nous sommes à nouveau entrés dans une phase de reprise de l’épidémie. Ce phénomène, commun à l’ensemble des pays européens, résulte aussi bien de l’évolution mondiale de la pandémie à VIH que de la modification des comportements de prévention à l’heure des trithérapies. Selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire datant de Novembre 2011, on constate qu’en 2010, près de 6300 personnes ont découvert leur séropositivité, ce chiffre étant malgré tout stable depuis 2009. Les hétérosexuels sont, depuis maintenant plusieurs années, les plus touchés par le virus avec 57% (2000 femmes et 1600 hommes). Malgré une augmentation des sérologies VIH fait, pour la majorité, dans un centre de dépistage anonyme et gratuit, il ne faut pas négliger le fait que environ 40 000 à 50 000 personnes seraient infectées par le VIH sans le savoir (Plan national de lutte contre VIH/IST 2010-2014) et que le nombre estimé de nouvelles contaminations chaque année et de près de 7000 cas. Plus d’1 cas sur 10 concerne des jeunes âgés de moins de 25 ans et dans deux tiers des cas le nombre de nouveaux diagnostics VIH observés concernent des jeunes femmes.

En matière d’infections sexuellement transmissibles (IST), de nombreux adolescents ignorent les modes de transmission réels de ces infections et les mesures de protections adéquates. Un complément d’information est nécessaire mais ne suffit pas. En effet, des jeunes peuvent avoir des difficultés à négocier l’utilisation du préservatif, éprouver de la gêne, de la peur ou de la honte en laissant supposer aux ou à la partenaire(s) qu’il pourrait être lui-même infecté, ou qu’il craint qu’il ou elle ne le soit. Il est donc essentiel dans toute action de prévention de prendre en compte les croyances et les craintes des adolescents concernés. Certaines IST peuvent mettre en jeu le pronostic vital tel l’infection à VIH ou à VHB, d’autres comme l’infection à Chlamydiae peuvent avoir des conséquences à moyen terme (risque de stérilité et de grossesses extrautérines). Enfin certaines IST comme la syphilis, la gonococcie favorisent la transmission du VIH. En dehors de l’infection à VIH et l’hépatite B aiguë, il n’existe pas de déclaration obligatoire pour les autres IST. Pour celles-ci la surveillance assurée par des réseaux sentinelles de laboratoires et de médecins, n’est pas exhaustive mais renseigne sur les tendances de l’épidémie. On constate depuis quelques années une augmentation du nombre de personnes atteintes, toutes IST confondues. (Plan national de lutte contre VIH/IST 2010-2014. Ces constats démontrent à nouveau la nécessité de mobiliser les jeunes autour de ces questions.

Objectif de l'action
* Objectif général
- Promouvoir l’éducation à la sexualité, la prévention du VIH/SIDA et des IST, la prévention des grossesses non désirées et des IVG chez les jeunes.

* Objectifs opérationnels
- Donner aux élèves les moyens d’avoir une vie affective et sexuelle sans risque, responsable et dans le respect de l’autre en mettant en place 4 séances de 2h sur le thème de l’éducation affective et sexuelle auprès de 1 classe de lycéens du lycée Bouchardon.
- Valoriser l’action santé avec les bénéficiaires et le référent par la mobilisation des élèves dans une création concrète (affiche…) par classe sur le thème de la vie affective et sexuelle.
- Relayer, auprès de 2 classes du lycée Bouchardon les messages de prévention par l’organisation d’une demi-journée d’information et de réflexion autour du VIH/SIDA, des IST, de la contraception.

Description
* Ecriture du projet : Echanges avec les partenaires pour définir les modalités du projet
* Recherche de financements
* Accords de financements et réajustement du projet
* Lancement du projet :
- Rencontre des partenaires pour redéfinir les modalités d’intervention
- Préparation des animations
* Mise en place des ateliers dans chaque établissement et à l’E2C
* Organisation et mise en place de la journée SIDA parlons-en
* Evaluation

Partenaire de l'action
Lycée BOUCHARDON

Année de début de réalisation
2012

Année de fin de réalisation
2013

Durée
21 mois

Fréquence
Suivie

Public
Préadolescents (10-12 ans), Adolescents (13-18 ans)

Nombre de personnes concernées
101 personnes

Type d'action
Communication, information, sensibilisation, Appui et/ou suivi en méthodologie et évaluation, Documentation

Outils et supports créés :

Affiches de prévention

Outils et supports utilisés :

Théâtre, documents thématiques, fiches pédagogiques, jeux ...

Communication et valorisation de l'action
Presse écrite, flyers, brochures, livres, internet...

Financeur
  • ARS : 3 500 € €

Evaluation de l'action
* Indicateurs quantitatifs
- Nombre de séances réalisées/prévues: 4/4
- Nombre de classes ciblées: 1
- Nombre de créations réalisées: 2
- Nombre de classes ciblées/prévues: 2/4

* Indicateurs qualitatifs
- Type de créations réalisée: Affiches
- Thème des créations: La vie affective et sexuelle
- Pourcentage de satisfaction des participants lors de la demi-journée d’information et de réflexion autour du VIH/SIDA, des IST, de la contraception: 51% satisfait, 49% très satisfaits
- Taux de participation des bénéficiaires : >80%
- Taux de fréquentation des bénéficiaires (c'est-à-dire le pourcentage des personnes qui participent régulièrement à la plupart ou à la totalité des activités prévues par l'action) : >80%
- Taux de satisfaction des bénéficiaires sur la mise en place de l'action : >80%
- Points forts de l’action :
. Forte implication des élèves durant les séances
. Bon accueil et bonne organisation dans le lycée
. Forte implication des élèves volontaires dans l’organisation et l’animation de la journée phare
. Programme qui est inclus dans une démarche globale de l’établissement sur la thématique de la vie affective et sexuelle
- Points à améliorer :
. Difficulté à mobiliser des professionnels de l’établissement du fait que les séances aient été réalisées en soirée

Lieu d'intervention
Dans l'établissement scolaire.

Niveau géographique
Communal

Commune
Chaumont

Niveau départemental
Haute-Marne

Niveau territorial de santé
CHAUMONT

Plan national
VIH/SIDA/IST - Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (2010 - 2014)

Catégorisation
A1
Développement d'offres de promotion de la santé
A2
Représentation d'intérêts, collaboration entre organisations
A3
Mobilisation sociale
A4
Développement de compétences personnelles
B1
Offres en matière de promotion de la santé
B2
Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B3
Potentiel social et engagement favorables à la santé
B4
Compétences individuelles favorables à la santé
C1
Environnement physique favorable à la santé
C2
Environnement social favorable à la santé
C3
Ressources personnelles et types de comportement favorables à la santé
D
Augmentation de l'espérance de vie en bonne santé - Amélioration de la qualité de vie - Diminution de la morbidité et de la mortalité (liée à des facteurs de risque)

Observation
* Points forts de l’action :
- Forte implication des élèves durant les séances
- Bon accueil et bonne organisation dans le lycée
- Forte implication des élèves volontaires dans l’organisation et l’animation de la journée phare
- Programme qui est inclus dans une démarche globale de l’établissement sur la thématique de la vie affective et sexuelle

* Points à améliorer :
- Difficulté à mobiliser des professionnels de l’établissement du fait que les séances aient été réalisées en soirée